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| Titre : | Formation des actifs et compétitivité des entreprises : recherche d'une trajectoire de sortie de crise (1987) |
| Auteurs : | Alain d' Iribarne ; Jean-Jacques Silvestre |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | Formation emploi (n° 17, janvier-mars 1987) |
| Article en page(s) : | pp. 75-88 |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
Thésaurus CEREQ FORMATION PROFESSIONNELLE ; COMPETITIVITE ECONOMIQUE ; MARCHE DU TRAVAIL ; ORGANISATION D'ENTREPRISE ; GESTION DE L'EMPLOI ; RELATION FORMATION-EMPLOI ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; FRANCE ; COLLOQUE |
| Résumé : |
Cet article souligne le fait que les marchés du travail des pays industrialisés sont structurés et que la formation joue un grand rôle dans cette structuration. La formation joue donc inévitablement un rôle important dans la façon dont se déroule la crise. L'une des caractéristiques de la crise est le ralentissement de la mobilité des travailleurs et les différents pays vivent différemment cette tendance à l'immobilité de la main-d'œuvre. De toute façon, la gestion de marchés internes immobiles est l'un des enjeux essentiels de la compétitivité.
Les entreprises changent aussi leur politique de recrutement en devenant plus exigeantes et en se portant vers des jeunes ayant des formations professionnelles d'un niveau croissant. Le développement d'une interaction active entre les institutions éducatives et les entreprises est une nécessité qui s'affirme de plus en plus. Les grandes entreprises doivent particulièrement faire porter leurs efforts sur des réorganisations sociales internes qui sont une condition nécessaire du succès de leur modernisation technologique. L'entreprise, particulièrement la grande entreprise, doit devenir un lieu pédagogique développant avec ses partenaires formateurs une ingénierie de formation. La tentation serait grande pour les petites entreprises d'accepter un processus de marginalisation lié à des effets de formation ne dépassant pas la simple adaptation de la main-d’œuvre. Cette voie les conduirait à tirer tout leur dynamisme d'un desserrement des contraintes ce qui ne pourrait que conduire à un marché du travail anarchique et inefficace à moyen terme. C'est en fait une nouvelle forme d'organisation du travail qui est nécessaire et la formation y occupera une place essentielle. |
| Document Céreq : | Non |
| En ligne : | https://doi.org/10.3406/forem.1987.1196 |
Documents numériques (1)
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