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| Titre : | Baccalauréat professionnel : une innovation ? (1995) |
| Auteurs : | Myriam Campinos-Dubernet |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | Formation emploi (n° 49, janvier mars 1995) |
| Article en page(s) : | pp. 3-29 |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
Thésaurus CEREQ BACCALAUREAT PROFESSIONNEL ; NIVEAU IV ; NIVEAU V ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; RELATION FORMATION-EMPLOI ; ENSEIGNEMENT TECHNIQUE-PROFESSIONNEL ; RENDEMENT DE L'EDUCATION ; CREATION-RENOVATION DE DIPLOME ; OUVRIER ; FRANCE |
| Résumé : | Six ans après la sortie de la première génération des titulaires de baccalauréat professionnel, l'article tente de mettre en perspective les conditions de création de cette innovation de la politique éducative des années quatre-vingt et les résultats de la mise en oeuvre de ce diplôme associé aux 80 % d'une classe d'âge au niveau du baccalauréat. L'article montre que sa création s'est inscrite dans la poursuite des lignes de force qui ont marqué l'évolution de la formation professionnelle depuis les années cinquante, et que l'élévation de niveau ainsi engagée a fait l'objet d'un large consensus des divers acteurs concernés. Les résultats en termes de professionnalisation et d'espace de qualification ne paraissent pas à la hauteur des espérances avancées. Quant à l'insertion, elle s'est dégradée avec la conjoncture économique, l'élévation au niveau IV s'accompagnant d'un déplacement des problèmes antérieurement rencontrés au niveau V, notamment pour les filles. L'auteur émet l'hypothèse que ces évolutions sont significatives du formidable mouvement de fuite hors du statut ouvrier qu'organise l'école avec un large consensus de la société française. Il suggère qu'au-delà des changements techniques invoqués il serait préférable, tant du point de vue social qu'économique, d'admettre que tel est bien le problème. |
| Document Céreq : | Oui |
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