Accueil
Titre : | "Quand ils se réveillaient ils ne savaient pas si c'était pour aller travailler, s'ils venaient de se coucher". (2008) |
Auteurs : | Sylvia Klingberg |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | L' homme et la société (n° 167-168-169, 2008/1-2-3) |
Article en page(s) : | pp. 279-294 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ CONDITION DE TRAVAIL ; HORAIRE DE TRAVAIL ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; RELATIONS PROFESSIONNELLES ; TEMPS DE TRAVAIL ; ENTRETIEN ; OUVRIER ; INDUSTRIE AUTOMOBILE ; FRANCE |
Résumé : | Cet article s'appuie sur des entretiens avec des ouvriers qui travaillent chez un équipementier automobile. Il décrit la dégradation générale des conditions de travail dans l'usine et le bouleversement de la vie des salariés hors travail après l'instauration d'un nouveau régime temporel : travail posté à raison de trois, voire quatre équipes, travail le week-end et annualisation qui exige du salarié d'être toujours sur le pied de guerre pour reprendre le travail. Une fois ce régime instauré, la lutte syndicale s'est considérablement affaiblie. La fonte du carcan du temps, qui fait partie d'un processus global de liquéfaction des matrices, des codes et des règles, signifie la confiscation du temps, mais aussi la dissipation d'un savoir-faire accumulé dans les luttes du mouvement ouvrier durant plus d'un siècle où le temps fut un enjeu de pouvoir. (Source : L'Homme et la société) |
En ligne : | http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=LHS_167_0279 |