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Titre : | Peut-on encore occuper des emplois qualifiés après un CAP ou un BEP ? (2005) |
Auteurs : | Liliane Bonnal ; Pascal Favard ; Sylvie Mendès-Clément |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Economie et statistique (n° 388-389, 2005) |
Article en page(s) : | pp. 85-105 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ BEP - BREVET D'ETUDES PROFESSIONNELLES ; CAP - CERTIFICAT D'APTITUDE PROFESSIONNELLE ; CONTENU DE FORMATION ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; JEUNE ; NIVEAU V ; QUALIFICATION ; SITUATION DU MARCHE DU TRAVAIL ; TRANSITION PROFESSIONNELLE ; ENQUETE GENERATION 1992 ; ENQUETE GENERATION 1998 ; FRANCE ; TRAVAIL QUALIFIE |
Résumé : | Les diplômes de niveau V (CAP, BEP, etc.) permettent moins que par le passé d'accéder à des emplois d'ouvriers ou d'employés qualifiés. Cette évolution conduit à s'interroger sur les facteurs qui conditionnent l'accès des jeunes à un emploi qualifié au terme de leur formation initiale : détention effective du diplôme préparé, filière suivie (apprentissage ou lycée professionnel), spécialité préparée, etc. L'analyse des trajectoires professionnelles des jeunes entrant sur le marché du travail en septembre 1992 et en septembre 1998 apporte des éléments de réponse. Ces trajectoires portent sur les trois ans qui suivent leur sortie du système éducatif et distinguent ainsi cinq situations : le chômage, l'inactivité, l'emploi non qualifié, l'emploi qualifié et l'emploi hautement qualifié. Quelle que soit l'année et la population considérée, on observe une certaine récurrence des emplois occupés. Ainsi, le passage par un emploi qualifié (respectivement non qualifié) favorise le retour vers un emploi qualifié (respectivement non qualifié). Être titulaire du diplôme favorise les transitions du chômage vers l'emploi, limite celles vers le chômage et peut même faciliter l'accès de certaines catégories de jeunes à un emploi de qualification supérieure. En revanche, le secteur d'activité associé au diplôme préparé a peu d'effet sur les intensités de transition. L'apprentissage, enfin, assure de meilleurs débuts professionnels que le lycée en termes de qualification et de stabilité des emplois. La situation sur le marché du travail est meilleure pour les hommes que pour les femmes. Elle est de plus, en terme de qualification des emplois, plus favorable pour les sortants de 1992 que pour les sortants de 1998. (source INSEE) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.persee.fr/doc/estat_0336-1454_2005_num_388_1_7171 |