Résumé :
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Le travail des étudiants et lycéens en cours d'études est en expansion. Les conséquences de ce phénomène sur l'insertion professionnelle sont peu connues. Il semblerait que lors d'un entretien d'embauche, le fait d'avoir travaillé auparavant est un atout de plus. Les "petits boulots" perçus comme une compétence supplémentaire, permettent d'avoir une expérience professionnelle, garantie pour l'entreprise contre l'incertitude liée au recrutement d'un débutant. Si l'emploi exercé n'a pas valeur d'expérience professionnelle, il constitue cependant le signal positif d'une capacité à travailler et démontre sa motivation. En tout état de cause, le travail au cours des études est un accélérateur lors du processus d'insertion car le jeune cherche à gagner rapidement sa vie. Cependant, l'expérience professionnelle ne peut pas se substituer au diplôme dans le signalement des compétences d'un jeune débutant. Or la réussite scolaire peut être compromise quand le temps de travail est trop élevé.
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