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Résumé :
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L'auteur défend la thèse selon laquelle les difficultés que connaît actuellement notre société, telles que le chômage ou le ralentissement de la croissance, sont en fait la conséquence de la réussite d'un appareil industriel hautement productif. En d'autres termes, l'amélioration de la productivité entraîne une diminution du volume de travail nécessaire à la production des richesses économiques et par là -même une augmentation du chômage. Ce dernier prend ainsi une signification ambiguë puisqu'il est à la fois révélateur d'un succès économique mais aussi d'un échec sur le plan social. Guy Roustang ajoute qu'en outre il est illusoire d'envisager un retour du plein emploi, avec des durées de travail élevées. Il préconise plutôt une révision des objectifs de notre société avec une meilleure répartition entre l'économique et le social.
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