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Résumé :
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Vécu et perçu comme un véritable drame, le phénomène de l'exclusion est désormais présent dans l'ensemble des villes. Souvent lié aux problèmes d'emploi, il a des conséquences d'abord économiques, puis sociales et touche davantage les femmes que les hommes. Ce fonctionnement sexué des villes occidentales est analysé à travers les déplacements et les activités que l'on y mène, les représentations mentales et appropriations de l'espace, le partage entre les quartiers résidentiels et les quartiers dits centraux, les possibilités d'intégration ou encore l'organisation de la vie familiale. Si certains accès à la ville s'ouvrent effectivement aux femmes, tendant ainsi à réduire des inégalités, il reste que les habitantes des quartiers en développement social n'arrivent pas à dépasser un comportement de repli sur leur situation. Elles ne peuvent envisager, ni pour elles ni pour leurs filles, un avenir où elles participeraient à la construction d'une ville à laquelle elles auraient le sentiment d'appartenir. Plus qu'une fracture sociale, cette crise urbaine entretient une déstructuration des références spatiales identitaires. Les spécificités véhiculées autant par les hommes que par les femmes devraient être prises en compte dans les tentatives pour lutter contre cette exclusion profonde.
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