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Résumé :
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La tension grandissante entre pertinence - ou besoins d'adaptation de l'entreprise aux contraintes extérieures - et cohérence - ou besoins de coordination interne de l'action collective - entraîne des difficultés dans la gestion des changements dans l'entreprise. Contestation croissante du rôle du contrôle de gestion, difficultés de compatibilité entre actions globales et locales, contradictions entre coordination par projets et organisation fonctionnelle des compétences, remise en cause générale des instruments d'évaluation en sont les conséquences les plus importantes. La pertinence se détermine à l'extérieur de l'entreprise à travers des objectifs clairs de performance. La cohérence interne de l'action collective doit permettre à un groupe multiforme de viser une même cible. Redonner de l'importance à la pertinence, répartir le pouvoir de décision des acteurs, développer la capacité cognitive des agents placés au coeur de la conception des nouvelles formes d'organisation : ces actions soulignent l'obsolescence du modèle traditionnel d'organisation d'entreprise. Plusieurs approches sont successivement développées : par la planification décentralisée ; par les réseaux d'innovation ; par les projets ; par des partenariats d'innovation inter entreprises. Les exemples concrets concernent la nouvelle conception du contrôle de gestion : expérimentations de nouveaux systèmes de calcul de coût à base d'activité, résultats d'enquêtes quantitatives auprès de PME engagées dans des transformations, restructurations génératrices d'apprentissage organisationnel, examen minutieux de l'évaluation de la conception au coeur des tranformations en cours.
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