
Titre : | Revolving doors. Dossier (2025) |
Auteurs : | Willy Beauvallet, dir. ; Sébastien Michon, dir. ; Cécile Robert, dir. |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Politix (n° 146, 2024/2) |
Article en page(s) : | pp. 7-187 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ METIER DE LA POLITIQUE ; METIER DE LA FONCTION PUBLIQUE ; HAUT FONCTIONNAIRE ; RECONVERSION PROFESSIONNELLE ; SECTEUR PRIVE ; SOCIOLOGIE ; SOCIOLOGIE DU TRAVAIL ; UNION EUROPEENNE ; ETHIQUE ; CUMUL D'ACTIVITE ; EUROPE ; ETATS UNIS ; PEROU |
Résumé : |
Le phénomène des revolving doors (parfois traduit par « portes tournantes » ou encore par « portes à tambour ») a longtemps désigné, à Washington, le départ du personnel politique et administratif américain, au moment des alternances, vers des métiers liés à la représentation d’intérêts. Il fait désormais partie du vocabulaire des commentateurs de la vie politique européenne et latino-américaine, qu’il s’agisse de pointer la proportion importante de ministres issus du secteur privé dans la composition des gouvernements Macron ou Kuczynski ou leurs devenirs post-mandat, d’évoquer l’embauche du président de la Commission européenne José Manuel Barroso par Goldman Sachs, ou encore l’emploi d’anciens employés de l’agro-industrie au sein de l’Agence Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA). En même temps qu’elles se sont généralisées, ces pratiques sont devenues l’objet de politiques dédiées qui encadrent les reconversions lucratives des élus et des (hauts) fonctionnaires, tandis que des réformes de la fonction publique normalisent progressivement le recrutement sous statut de droit privé de professionnels issus des entreprises. Les frontières public/privé seraient-elles définitivement brouillées ? Quelles proportions des élus, des fonctionnaires et des représentants d’intérêts ces circulations concernent-elles ? Sont-elles alimentées par de nouvelles stratégies de lobbying ou par la perte d’attractivité des positions d’élus et de fonctionnaires ? Quelles en sont les conséquences enfin pour l’action publique et l’intérêt général ?
C’est à ces questions que s’intéresse ce dossier, en se donnant pour objet les circulations entre secteurs public (positions d’élus, de collaborateurs politiques et de hauts fonctionnaires) et privé (plus particulièrement le secteur de la représentation d’intérêts). |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://shs.cairn.info/revue-politix-2024-2?lang=fr |