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Titre : | La forme universitaire, une notion pour penser les inégalités dans l’enseignement supérieur ? (2023) |
Auteurs : | Noé Fouilland |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Diversité (n° 202, vol. 1, 2023) |
Article en page(s) : | mis en ligne le 10 mai 2023 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ACCES A L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; FRANCE ; ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE ; ENSEIGNANT ; CHERCHEUR ; INEGALITES ; UNIVERSITE ; PROCESSUS D'APPRENTISSAGE ; REPRESENTATION DE LA FORMATION |
Résumé : | Pour expliquer la structure de l’enseignement primaire et secondaire, les sociologues de l’éducation ont le plus souvent recours à la notion de forme scolaire. La rupture ressentie par les étudiant∙e∙s entre le lycée et les études supérieures semble cependant indiquer que cette notion ne peut être directement appliquée à l’enseignement supérieur. Pour saisir les spécificités de ce niveau d’enseignement, cet article se propose d’identifier les caractéristiques historiques de ce que l’on pourrait appeler une « forme universitaire » de relations sociales. Celle-ci émerge au XIXe siècle et peut se caractériser par les traits interdépendants suivants : 1) des enseignant∙e∙s à la fois diffuseurs et producteurs de savoirs ; 2) une organisation disciplinaire des savoirs et des carrières ; 3) un enseignement articulé principalement autour des cours magistraux. Ces caractéristiques spécifiques ont des conséquences en termes d’inégalités dans l’enseignement supérieur. D’une part, le fait que les cursus s’organisent autour de disciplines savantes implique la valorisation d’un rapport socialement situé au savoir. D’autre part, l’encadrement ténu des étudiant∙e∙s laisse les attendus du travail universitaire largement implicites. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://dx.doi.org/10.35562/diversite.3867 |
Documents numériques (1)
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