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Titre : | La participation numérique au travail, actualité nouvelle d’un vieux débat (2021) |
Auteurs : | Anca Boboc |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Revue des conditions de travail (La) (n° 12, juillet 2021) |
Article en page(s) : | pp. 54-61 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ INNOVATION ; MUTATION TECHNOLOGIQUE ; FRANCE ; ENTREPRISE ; SALARIE ; EXPRESSION DES SALARIES ; REPRESENTATION DU TRAVAIL ; NTI - NOUVELLE TECHNOLOGIE DE L'INFORMATION |
Résumé : | Les dispositifs qui partent du principe que, dans une entreprise, tout salarié peut s’impliquer et innover ne sont pas nouveaux. Depuis les « boîtes à idées », ils n’ont pas cessé d’évoluer. Si la participation des salariés aux projets des entreprises est « un vieux débat », elle prend de nouvelles formes avec les outils numériques dans un contexte qui a évolué (impératifs de transformation digitale, besoin accru d’autonomie et de reconnaissance pour les salariés, etc.). Cet article s’intéresse aussi bien à la construction de la reconnaissance à travers ces dispositifs de participation (à la fois numériques et organisationnels), qu’aux évolutions du « management participatif » avec le numérique. Les deux dispositifs étudiés, mis en place au sein d’une grande entreprise de télécommunications, visent à recueillir idées et bonnes pratiques pour les rendre accessibles à l’ensemble d’une communauté et, plus globalement, à mettre les salariés en capacité de faire et d’agir par eux-mêmes. L’analyse de leurs usages souligne des appropriations différenciées dans la manière de mettre en valeur les idées avancées, en lien avec les capacités différentes des salariés de se mettre en valeur en fonction des capitaux relationnels dont ils disposent. Dans un contexte où la « digitalisation est fortement valorisée, ces usages représentent des marqueurs pour signaler l’appétence des salariés au numérique. Ils constituent donc soit, directement, des éléments nouveaux dans la construction de la reconnaissance des salariés au travail, soit, indirectement, des moyens d’acquérir la reconnaissance par les possibilités qu’ils offrent aux salariés de faire évoluer leur activité. En termes de « management participatif », les variations dans la valorisation et la mise en place des idées déposées invitent à revoir la gouvernance de ces dispositifs, en vue de l’atténuation de ces écarts, par la mise en place, par exemple, des « passeurs » locaux, légitimés par l’organisation, capables d’évaluer l’impact de ces idées, de les discuter collectivement et d’aider à leur éventuelle prise en compte. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.anact.fr/alternatives-organisationnelles-et-manageriales-promesses-et-realites |