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Titre : | Percevoir un bas salaire dans le secteur privé : seule une petite majorité s’en est sortie quatre ans plus tard (2022) |
Auteurs : | Fanny Godet ; Éléonore Sueur |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | INSEE Première (n° 1923, septembre 2022) |
Article en page(s) : | 4 p |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ BAS SALAIRE ; SECTEUR PRIVE ; SALARIE ; TRAVAIL SALARIE ; CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; FORME D'EMPLOI ; TEMPS DE TRAVAIL ; STATISTIQUE D'EMPLOI ; FRANCE |
Résumé : |
En 2019, 8 % des salariés du secteur privé perçoivent un bas salaire, c’est-à -dire moins de 1 310 euros nets mensuels pour un temps plein, seuil qui correspond aux deux tiers du salaire médian.
Les femmes et les jeunes sont davantage concernés par cette situation. Dans certains métiers, les bas salaires sont particulièrement fréquents : plus de 40 % des employés de maison, ouvriers de laboratoire ou encore ouvriers peu qualifiés divers de type artisanal perçoivent un bas salaire. Parmi les salariés à bas salaires de 2015, un quart perçoivent encore un bas salaire quatre ans plus tard en 2019, et seule une petite majorité d’entre eux occupe un emploi salarié mieux rémunéré. La précarité salariale peut aussi résulter de faibles volumes de travail et ainsi s’apprécier au regard du revenu salarial perçu dans l’année. Un tiers des salariés perçoivent un bas revenu salarial en 2019, essentiellement car ils ne sont pas salariés toute l’année. Cette situation est plus durable qu’occuper un emploi à bas salaire : 37 % des personnes à bas revenus salariaux en 2015 le sont encore en 2019. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.insee.fr/fr/statistiques/6529028 |
Documents numériques (1)
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