Accueil
Titre : | Quel fondement pour la reconnaissance des travailleurs essentiels ? (2022) |
Auteurs : | Dominique MĂ©da |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Sociologie du travail (vol. 64, n° 1-2, janvier-juin 2022) |
Article en page(s) : | mis en ligne le 02 mai 2022 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ CRISE SANITAIRE ; TRAVAIL NON QUALIFIE ; REPRESENTATION DU TRAVAIL ; CONDITION DE TRAVAIL ; REMUNERATION ; INEGALITE SALARIALE ; INEGALITE SOCIALE ; CONDITION DE VIE ; ECONOMIE POLITIQUE ; FRANCE |
Mots-clés: | Covid-19 |
Résumé : | Dans un premier temps, l’article présente les différentes tentatives de catégorisation qui ont été utilisées en France et dans d’autres pays pour décrire et définir les travailleuses et travailleurs qui ont continué à occuper leur poste en contact avec le public ou avec leurs collègues pendant le premier confinement. Dans tous les pays considérés, cette situation exceptionnelle a mis en évidence l’importance d’un large groupe assurant des fonctions vitales pour la continuité de la vie sociale mais présentant systématiquement des conditions de travail et d’emploi beaucoup moins favorables que la moyenne. L’article s’interroge alors sur l’absence de corrélation entre l’utilité sociale et la reconnaissance — en particulier salariale — en s’intéressant aux justifications traditionnelles de la faible rémunération de certaines catégories sociales ainsi qu’aux critiques de celle-ci. Si la reconnaissance de celles et ceux qui contribuent le plus à l’utilité est si difficile à obtenir, c’est peut-être parce que nous ne disposons pas d’une définition consensuelle de cette notion : une révision des catégories économiques que nous mobilisons quotidiennement s’impose sans doute pour lui donner une assise solide. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.4000/sdt.40638 |