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Titre : | Mobilités spatiales, mobilités sociales, mobilités mentales (2021) |
Auteurs : | Vincent Robin |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Administration et éducation (n° 171, septembre 2021) |
Article en page(s) : | pp. 95-104 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ MOBILITE GEOGRAPHIQUE ; MOBILITE SOCIALE ; FRANCE ; JEUNE ; DISPARITE REGIONALE ; INEGALITES ; ORIGINE SOCIALE ; FAMILLE ; MOTIVATION |
Résumé : | La mobilité, qu’elle soit locale, régionale, nationale ou internationale est perçue aujourd’hui comme une valeur positive à développer pour les élèves, et va de pair avec l’objectif d’ouverture personnelle, d’adaptation, d’élévation du niveau de qualification, d’ascension sociale, de réalisation de soi. La mobilité est ainsi considérée comme un levier pour développer une conscience citoyenne qui tend chez les bénéficiaires à dépasser des frontières locales, régionales et nationales pour devenir de plus en plus transnationale, voire mondiale. Cette vision correspond à celle du processus évolutif d’une société postmoderne dont la mutation s’observe à l’aune de « l’hyperconnectivité » des membres de la génération Y, de l’amplification des dialogues multiculturels et de la disparition progressive des frontières. Ces enjeux socioéconomiques de la mobilité internationale sont clairement précisés par la Commission européenne : « Une période d’étude ou de formation à l’étranger aide à acquérir des compétences professionnelles, sociales et interculturelles intéressantes sur le marché de l’emploi ». Malgré tout, cette génération Y ne forme par un groupe homogène et nombreux sont les jeunes qui ne sont pas concernés par ces enjeux. Ainsi, entre désertification des territoires ruraux, évitement social de certaines zones périphériques et attractivité des centres urbains, quelles réponses crédibles l’école peut-elle apporter notamment en termes de savoir-être et de parcours ? |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3917/admed.171.0095 |