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Titre : | Les souhaits de poursuite d’études en dernière année de STS, DUT et Licence |
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Auteurs : | Philippe Lemistre |
Type de document : | document Ă©lectronique |
Editeur : | Paris : Conseil National d’Evaluation du Système Scolaire (CNESCO), 2019 |
Format : | pp. 56-66 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Affiliation Céreq Céreq - Centre associé de ToulouseThésaurus CEREQ ORIENTATION SCOLAIRE-PROFESSIONNELLE ; POURSUITE D'ETUDES ; CHEMINEMENT SCOLAIRE ; FRANCE ; BTS - BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR ; DUT - DIPLOME UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE ; LICENCE ; JEUNEOrganisme Cité Enquête Conditions de vie des étudiants de l'OVE |
Résumé : | Seulement un peu moins d’un étudiant sur vingt en année terminale n’envisage pas une poursuite d’études pour la filière IUT, contre un sur quatre pour la filière STS. Les souhaits de poursuite d’études sont supérieurs aux réalisations constatées pour les générations les plus récentes, sauf vers le bac plus cinq pour les étudiants d’IUT dont deux sur trois envisagent un bac plus 5. Toutefois, si les proportions sont supérieures en IUT vers bac plus 5, en effectif le nombre d’étudiants de STS manifestant ce souhait est supérieur à celui des IUT. L’origine sociale est particulièrement déterminante du souhait de poursuite d’études pour les jeunes en STS, mais pas pour les jeunes en IUT vers bac+5. À l’inverse, l’effet des performances scolaires, notamment au bac, est plus prégnant pour les IUT. De même, pour le souhait de poursuite d’études vers bac+5, la détention d’un bac technologique n’est défavorable qu’en IUT. Les critères de sélection pour entrer en IUT agissent de la même manière sur les aspirations des étudiants, comme si la scolarité en IUT ne faisait que maintenir les différenciations sans les réduire. Il n’en demeure pas moins qu’à sexe, origine sociale, type de bac et performances, situation et souhaits géographiques saisis par ailleurs, la probabilité de déclarer un souhait de poursuite d’études demeure nettement plus élevée pour les étudiants en dernière année d’IUT que de STS. L’antériorité du caractère propédeutique du DUT et les débouchés universitaires expliquent vraisemblablement en grande partie ce constat. Concernant les aspirations en licence, neuf étudiants sur dix aspirent à la poursuite d’études en licence générale et plus de quatre sur dix en licence professionnelle. Pour la licence générale, un étudiant sur dix quittera de fait le système éducatif après la licence. Pour la licence professionnelle, le souhait de poursuite d’études est élevé. À cela rien d’étonnant puisque les étudiants qui intègrent ces licences sont sur-sélectionnés. Ainsi, les bacs S y sont surreprésentés, notamment parmi les étudiants issus de STS. Comme pour les IUT, la sélectivité de la filière licence professionnelle en amont semble gommer les effets d’origine sociale sur le souhait de poursuite d’études. Contrairement aux IUT, les détenteurs de bacs technologiques n’ont pas des aspirations très différentes des bacheliers S en licence professionnelle. De plus, la mention au bac n’a pas d’effet significatif sur le souhait de poursuite d’études. Ce constat souligne la place singulière de la licence professionnelle plus populaire que les IUT et la licence générale, mais nettement moins que les BTS qui y sont majoritaires. Ainsi, la filière est à la fois sélective et vectrice de promotion sociale à ce niveau pour les bacheliers technologiques, notamment. |
Document Céreq : | Non |
n° fiche programme : | 605 |
En ligne : | http://www.cnesco.fr/fr/education-a-lorientation/post-baccalaureat/ |