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Titre : | Injustices épistémiques : dossier (2017) |
Auteurs : | Baptiste Godrie ; Marie Dos Santos |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Sociologie et sociétés (vol. 49, n° 1, printemps 2017) |
Article en page(s) : | pp. 5-152 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ EPISTEMOLOGIE ; INEGALITE SOCIALE ; DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; INEGALITES ; SOCIOLOGIE DU TRAVAIL ; TEMOIGNAGE ; SAVOIR ; CANADA |
Mots-clés: | Ignorance |
Résumé : | Ces épistémologies sociales opèrent ainsi un déplacement et une extension du cadre conceptuel de l’épistémologie classique qui étudie les formes de justification et les standards de validité des connaissances scientifiques produites (Code, 2014). Dans ce cadre, le terme de savoir prend lui-même une acception large de manière à englober la connaissance que les agents ont d’eux-mêmes, des autres et du monde social. Les situations de témoignage, conçues comme des échanges discursifs (oraux ou écrits), prennent un sens politique dans la mesure où ce qui est autorisé, entendu, écouté avec attention, présumé crédible, etc., dépend d’une hiérarchie des positions sociales et des savoirs (Alcoff, 2008). En présentant ces approches, ce numéro thématique de la revue Sociologie et sociétés poursuit des objectifs scientifiques autant que politiques. Les cinq contributions de ce numéro de Sociologie et sociétés illustrent différentes facettes des inégalités épistémiques. Elles seront présentées au fil des trois parties de cette introduction : 1) les inégalités épistémiques telles qu’elles sont conceptualisées au cœur des épistémologies féministes et postcoloniales ; 2) les pistes sociologiques de travail pour penser de nouvelles écologies entre les savoirs et décoloniser la pensée et les sciences sociales ; 3) les projets et les espaces permettant la réduction de ces inégalités épistémiques. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.erudit.org/fr/revues/socsoc/2017-v49-n1-socsoc03347/ |