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Titre : | L’effet net sur l'emploi de la transition énergétique en France : Une analyse input - output du scénario négaWatt |
Auteurs : | Philippe Quirion |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Cired - Centre International de Recherche sur l'Environnement et le DĂ©veloppement, 2013 |
Collection : | Documents de travail, num. 46-2013 |
Format : | 41 p |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ INDUSTRIE EXTRACTIVE-ENERGIE ; DEVELOPPEMENT DURABLE ; ECOLOGIE ; FRANCE ; BESOIN EN MAIN D'OEUVRE ; METIER EN EMERGENCE ; INDUSTRIE DU BTP ; TRANSPORT-MANUTENTION ; ETUDE PROSPECTIVE ; RECONVERSION INDUSTRIELLE ; EMPLOI ; PROSPECTIVE D'EMPLOI |
Résumé : | Nous étudions l’impact sur l’emploi en France de la mise en œuvre du scénario de transition énergétique construit par l’Association négaWatt (2011), qui prévoit un développement massif des économies d’énergie (par le biais de mesures de sobriété et d’efficacité énergétiques) et des énergies renouvelables entre 2012 et 2050. Par rapport à 2010, ce scénario aboutit à une division par deux des émissions de CO2 d’origine énergétique en France en 2030 et à une division par 16 en 2050, sans capture-stockage du CO2, sans mise en œuvre de nouvelle centrale nucléaire et en fermant les centrales existantes au bout de 40 ans d’exploitation au maximum. Nous calculons l’effet sur l’emploi de la mise en œuvre de ce scénario en comparaison avec un scénario tendanciel qui prolonge les évolutions récentes et prend en compte les politiques déjà décidées. La méthode retenue pour calculer l’effet sur l’emploi de chaque scénario consiste à calculer le coût des principales options techniques et organisationnelles retenues, à ventiler ces coûts entre les 118 branches de l’économie française et à multiplier ces coûts par le contenu en emploi de chaque branche. Ce dernier élément est estimé par une analyse input-output, ce qui permet de comptabiliser les emplois générés par la production de l’ensemble des consommations intermédiaires. L’un des deux scénarios étant plus coûteux que l’autre, il faut prendre en compte l’effet négatif sur l’emploi du financement de ce surcoût. Pour cela, on fait l’hypothèse que ce surcoût est supporté par les ménages et que ces derniers diminuent en conséquence leur consommation du même montant et de manière homothétique. Ainsi, on évite de biaiser les résultats en faveur du scénario le plus coûteux. La mise en œuvre du scénario négaWatt aboutit à un effet positif sur l’emploi, de l’ordre de +240000 emplois équivalent temps-plein en 2020 et 630000 en 2030. Nous étudions la sensibilité des résultats aux hypothèses sur les prix de l’énergie importée, l’évolution de la productivité du travail, la répartition du coût entre ménages et administrations publiques, et enfin l’arbitrage consommation-épargne. L’effet sur l’emploi reste largement positif dans tous les cas. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www2.centre-cired.fr/IMG/pdf/CIREDWP-201346.pdf |
Documents numériques (1)
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