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Titre : | Les PMI sous-traitantes : gestion de la qualité et formation. (1992) |
Auteurs : | Centre d'études de l'emploi (Noisy-le-Grand), Dédicataire ; Armelle Gorgeu ; Bernard Gomel ; René Mathieu ; Gilbert Colletaz ; Marie-Béatrice Rochard |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | La lettre d'information du CEE (n° 24, juin 1992) |
Article en page(s) : | 8 p. |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ PME-PMI ; SOUS TRAITANCE ; FORMATION PROFESSIONNELLE EN ENTREPRISE ; QUALITE ; PRATIQUE DE GRH ; FRANCE |
RĂ©sumĂ© : | Le secteur de la sous-traitance constitue un maillon trĂšs sensible dans la chaĂźne des relations industrielles. Il conditionne l'efficacitĂ© d'un grand nombre d'activitĂ©s industrielles et la qualitĂ© des produits destinĂ©s au client final. De longue date, l'organisation des relations entre les grandes entreprises donneuses d 'ordres et les sous-traitants a fait l'objet de nombreuses rĂ©flexions. Du fait d'une asymĂ©trie Ă©vidente de pouvoir, les donneurs d'ordres peuvent ĂȘtre incitĂ©s Ă mettre en concurrence les sous-traitants et Ă peser sur les prix. Mais les avantages Ă court terme d 'une telle politique risquent d'ĂȘtre compensĂ©s Ă moyen terme : s'ils n'ont aucune perspective assurĂ©e, les sous-traitants ne peuvent ni moderniser leurs Ă©quipements, ni investir dans la main-d 'oeuvre, ce qui est prĂ©judiciable y compris pour les donneurs d 'ordres. Dans la pĂ©riode rĂ©cente, la notion de "partenariat", qui implique une plus grande continuitĂ© des relations et l'instauration d'un intĂ©rĂȘt commun entre "partenaires", s'est largement diffusĂ©e dans la profession. Qu'en est-il des pratiques effectives ? L'enquĂȘte rĂ©alisĂ©e par le CEE, le CEREQ et le CRESEP a permis d 'observer les Ă©volutions en cours et de prĂ©ciser les caractĂ©ristiques des entreprises qui pourraient ĂȘtre qualifiĂ©es de "partenaires". L'un des objectifs de cette enquĂȘte Ă©tait en particulier de voir les implications de ces Ă©volutions dans le domaine de la formation des salariĂ©s de ces entreprises. Nous publions ici les rĂ©sultats de deux Ă©tudes rĂ©alisĂ©es Ă partir de cette enquĂȘte. Le texte de Bernard Gomel, Armelle Gorgeu et RenĂ© Mathieu rend compte d 'une tentative pour clarifier les diffĂ©rentes positions occupĂ©es par les sous-traitants vis-Ă -vis des donneurs d'ordre. Un "profil partenaire" est ainsi repĂ©rĂ©, parmi d 'autres types de relations. On constate que les sous-traitants qui sont engagĂ©s dans une relation de "partenariat" bĂ©nĂ©ficient, en matiĂšre de modernisation technique et commerciale, d 'un rĂŽle d 'entraĂźnement jouĂ© par les donneurs d'ordres. Mais d 'autres stratĂ©gies de modernisation, examinĂ©es dans ce texte, sont Ă©galement possibles, sur la base d 'une plus forte diversification des clients. Certaines entreprises s'avĂšrent capables de dĂ©velopper une politique de qualitĂ© tout en Ă©vitant un assujettissement trop Ă©troit Ă quelques donneurs d 'ordres. Les principaux rĂ©sultats de l'Ă©tude menĂ©e par des mĂ©thodes Ă©conomĂ©triques jusqu'alors peu utilisĂ©es en ce domaine par Marie-BĂ©atrice Rochard et Gilbert Colletaz, du CRESEP vont dans le mĂȘme sens : les politiques de formation sont les plus dĂ©veloppĂ©es dans les entreprises sous-traitantes organisĂ©es pour produire des "produits de qualitĂ©" et rĂ©alisant plus du quart de leur chiffre d 'affaires avec un mĂȘme client. (CEE) |
Document Céreq : | Non |