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Titre : | Open et big data : dossier (2015) |
Auteurs : | Pierre-Yves Baudot, dir. |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Informations sociales (n° 191, septembre-octobre 2015) |
Article en page(s) : | pp. 3-112 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ BANQUE-BASE DE DONNEES ; INTERNET ; SANTE ; MUTATION TECHNOLOGIQUE ; NTI - NOUVELLE TECHNOLOGIE DE L'INFORMATION ; DONNEE STATISTIQUE ; FRANCE ; ECONOMIE NUMERIQUE ; LEGISLATION ; STATISTIQUE SOCIALE |
Mots-clés: | Open data |
Résumé : |
La révolution numérique transforme nos sociétés et nos vies. Entre autres caractéristiques, elle génère la production d’immenses quantités de données. L’effet conjugué de l’augmentation exponentielle de la puissance de calcul et de stockage des ordinateurs permet ainsi aux acteurs publics et privés de disposer de moyens inégalés dans l’histoire pour analyser et diffuser leurs données. Ce mouvement d’ouverture des données administratives, appelé « open data » ou « données ouvertes », est souvent présenté comme une voie de la réforme de l’État. La notion de « big data » (« données massives »), souvent associée au terme d’open data, relève d’une toute autre démarche. Celle-ci vise à exploiter sous un angle nouveau des données créées à l’origine pour une finalité déterminée. Le big data désigne également le travail d’enrichissement des données par leur croisement, par exemple en appariant différentes sources statistiques pour lier l’observation de comportements d’usage et des données sur le profil socio-économique des personnes.
Ce numéro de la revue Informations sociales cherche tout d’abord à comprendre les raisons de l’ouverture des données mais aussi à évaluer l’impact de ce mouvement sur les acteurs de l’action publique (Première partie). Le soutien politique à cette démarche est motivé par la relégitimation des pratiques de gouvernement que permettrait l’ouverture des données, celles-ci rendant plus transparente l’action des pouvoirs publics (Deuxième partie). Les opérations d’informatisation nécessaires à la production de données de qualité impliquent une transformation des modalités d’organisation et des périmètres professionnels des administrations comme de leur contrôle. La spécificité du secteur social en matière d’ouverture des données publiques et d’usage des données massives peut ainsi être interrogée tant sur le plan juridique qu’économique (Troisième partie). |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2015-5.htm |