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Titre : | La fabrique de l'employabilité : quelle alternative à la formation professionnelle néolibérale ? |
Auteurs : | Fabienne Maillard, Préfacier, etc. ; Jean-Marie Canu ; Louis-Marie Barnier ; Francis Vergne |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris : Syllepse, 2014 |
Autre Editeur : | Les Lilas : Institut de recherches de la FSU |
Collection : | Comprendre et agir |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-84950-428-4 |
Format : | 164 p. |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ FORMATION PROFESSIONNELLE ; ECONOMIE DE MARCHE ; EMPLOYABILITE ; POLITIQUE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ; INDUSTRIE AUTOMOBILE ; TPE - TRES PETITE ENTREPRISE ; FRANCEOrganisme Cité RENAULT |
Résumé : | En quelques décennies, la formation professionnelle continue a connu des transformations considérables. Le premier objectif de cet ouvrage collectif est d'en saisir le sens et la portée, trop souvent cachés par un discours faussement consensuel. Cette unanimité de façade masque en effet l'essentiel : la formation professionnelle continue n'est pas seulement inégalitaire et complexe d’accès. Elle est subordonnée à l'économie du capitalisme néolibéral et à la reconfiguration du marché du travail. Les nouvelles règles – comportementales aussi bien que financières et juridiques – étendent le règne de la concurrence généralisée. Chaque salarié et chaque demandeur d'emploi est incité à considérer prioritairement la formation comme un moyen d'entretenir ses compétences pour rester compétitif et employable, à devenir entrepreneur de sa vie professionnelle Les finalités et les modalités de la formation professionnelle continue sont par là réduites et ordonnées à la fabrique de l'employabilité... et fermées à tout autre usage. C'est à la genèse politique, institutionnelle et sociale de ce grand détournement que ce livre est consacré. Comment la formation a-t-elle été progressivement retournée au point de rompre pratiquement tous les liens avec les inspirations progressistes et humanistes à se cultiver et à acquérir de nouveaux savoirs ? Comment des aspirations individuelles et sociales à améliorer sa qualification professionnelle, à actualiser et élargir ses connaissances et à les faire reconnaître se sont-elles trouvées prises dans les filets de la normalisation néolibérale ? S’ouvre alors la nécessaire question des alternatives. Les enseignements de l'histoire sociale, de l'éducation populaire, de l'éducation permanente et de l'éducation ouvrière par les syndicats contribuent à ébaucher une autre perspective : celle de l'institution et de l'invention démocratique du « commun » de la formation. Cette approche à partir d'une question spécifique contribue par ailleurs à approfondir la connaissance des mécanismes profonds du néolibéralisme. (4ème de couv.) |
Document Céreq : | Non |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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1021640 | O-128-14 | Ouvrage | CEREQ | Bibliothèque | Disponible |