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Titre : | Mobilités internationales et attaches familiales des diplômés maghrébins de grandes écoles (2013) |
Auteurs : | Éric Gobe ; Catherine Marry ; Françoise Chamozzi |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | SociologieS (mis en ligne le 19 novembre 2013, novembre 2013) |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ INGENIEUR ; GRANDE ECOLE ; MOBILITE GEOGRAPHIQUE ; RELATION TRAVAIL-FAMILLE ; ORIGINE SOCIALE ; POPULATION D'ORIGINE ETRANGERE ; PAYS DU MAGHREB ; TUNISIE ; MAROC |
Résumé : | Cet article interroge le jeu de la famille dans les mobilités géographiques et professionnelles des diplômés tunisiens et marocains des grandes écoles d’ingénieurs françaises. Il centre l’attention sur les promotions de diplômés des années 1989-2002, qui s’insèrent dans une économie libéralisée et internationalisée, ouvrant aux ingénieurs des grandes écoles une large palette de choix dans la localisation de leur emploi. Articulé à ces opportunités socioéconomiques, le « choix » du conjoint exerce une forte contrainte sur la mobilité géographique. Les diplômés qui ont épousé une étrangère (une Française le plus souvent) sont plus enclins à rester durablement en France, c'est l'inverse pour ceux qui ont épousé une Marocaine ou une Tunisienne. Cette dimension de la famille conjugale est souvent négligée par les travaux sur les migrations internationales, y compris par ceux qui s’intéressent aux familles transnationales. Dans le même temps, la perspective développée ici conduit à nuancer l’hypothèse selon laquelle les « héritiers » auraient de plus grandes dispositions à la circulation internationale, favorisées par des expériences de séjours plus ou moins longs à l’étranger (notamment en France). (SociologieS) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://sociologies.revues.org/4422 |