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Titre : | Les conséquences des allègements généraux de cotisations patronales sur les bas salaires (2012) |
Auteurs : | Pierre Cahuc ; Stéphane Carcillo |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Revue française d'économie (vol. XXVII, n° 2, octobre 2012) |
Article en page(s) : | pp. 19-61 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ POLITIQUE SALARIALE ; CHARGE SOCIALE ; POLITIQUE DE L'EMPLOI ; SALAIRE MINIMUM ; COMPARAISON INTERNATIONALE ; STATISTIQUE D'EMPLOI ; FRANCE ; PAYS DE L'OCDE ; DADS - DECLARATION ANNUELLE DE DONNEES SOCIALES |
Résumé : | Les allégements généraux de cotisations patronales sur les bas salaires constituent la principale politique de l’emploi en France avec une dépense annuelle d’environ 1 point de PIB. Cette étude montre que ce sont surtout les emplois les moins qualifiés dans les services qui bénéficient aujourd’hui de ce dispositif. Selon nos estimations, supprimer les allégements liés aux 35 heures détruirait environ 400 000 emplois, instituer un point de sortie à 1,5 au lieu de 1,6 Smic supprimerait environ 50 000 emplois, limiter les allégements à l’industrie entraînerait une perte de l’ordre de 700 000 emplois, et limiter les allégements aux entreprises de moins de 50 salariés supprimerait environ 380 000 emplois. Ainsi, du point de vue de la sauvegarde de l’emploi, il n’y a aucun fondement à réserver le bénéfice des allégements aux seuls secteurs directement exposés à la concurrence internationale, ou encore aux seules PME. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-francaise-d-economie-2012-2-page-19.htm |