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Titre : | Les trajectoires salariales des jeunes entrés sur le marché du travail entre 1995 et 2002 selon leur premier salaire |
Auteurs : | Sévane Ananian ; Oana Calavrezo |
Type de document : | document électronique |
Editeur : | Paris : DARES, 2012 |
Collection : | Document d'études, num. 170 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ DADS - DECLARATION ANNUELLE DE DONNEES SOCIALES ; JEUNE ; SALAIRE ; REMUNERATION ; FRANCE |
Résumé : |
Cette étude analyse, à partir du panel Dads, le devenir salarial des jeunes de 18 à 25 ans entrés sur le marché du travail dans le secteur privé entre 1995 et 2002 et rémunérés parmi les plus basses rémunérations à partir du panel Dads. Entre 1995 et 2002, les jeunes de 18 à 25 ans entrés sur le marché du travail dans le secteur privé (hors intérim et apprentis) ont commencé, en moyenne, leur carrière avec des rémunérations peu élevées. Près de six jeunes sur dix ont des salaires horaires nets inférieurs au 2ème décile de la distribution des salaires pour l’ensemble de la population et un jeune sur quatre perçoit un salaire horaire inférieur au 1er décile. Les jeunes qui débutent leur carrière salariale à un niveau inférieur au 1er décile ont des caractéristiques spécifiques : ils sont moins âgés, plus souvent ouvriers, dans des établissements de petite taille, aux niveaux moyens de rémunération plus faibles. Dans l’ensemble, les jeunes qui entrent sur le marché du travail entre 1995 et 2002 à des niveaux bas de rémunération connaissent une progression dans la hiérarchie salariale au cours des premières années de leur carrière. Plus de la moitié des jeunes qui commencent leur carrière avec un salaire horaire inférieur au premier décile obtiennent ainsi des salaires supérieurs l’année d’après. De même, la part des jeunes qui ont une rémunération inférieure au 1er décile des salaires est réduite de moitié environ entre la première année et la sixième année de présence sur le marché du travail. Aux niveaux de salaires plus élevés, les mobilités de rémunérations peuvent être ascendantes ou prendre la forme d’un déclassement. Toutefois, le risque de revenir en bas de la distribution salariale s’éloigne au fur et à mesure qu’on monte dans la hiérarchie salariale. Enfin, la probabilité de connaître une évolution de son positionnement dans la hiérarchie des salaires augmente à mesure que le temps passe.
L’ascension dans la hiérarchie salariale des personnes peu rémunérées peut s’expliquer pour partie par une évolution de leur environnement professionnel ou des types d’emplois qu’elles occupent. A l’horizon d’un an, les progressions salariales des jeunes qui débutent en bas de la hiérarchie des rémunérations s’accompagnent souvent d’un changement d’entreprise ou d’une sortie d’emploi au cours de l’année. A plus long terme, leurs progressions salariales, même lorsqu’elles sont importantes, sont moins spécifiquement liées à des changements d’entreprise. Les changements d’entreprise à l’horizon de trois ans ou de cinq ans peuvent être l’occasion de faire évoluer plusieurs dimensions de l’environnement professionnel qui ont un effet sur la position dans la hiérarchie des salaires. (source : Dares) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://dares.travail-emploi.gouv.fr/dares-etudes-et-statistiques/etudes-et-syntheses/documents-d-etudes/article/les-trajectoires-salariales-des-jeunes-entres-sur-le-marche-du-travail-entre |
Documents numériques (1)
Dares-2012-DE170_AnanianCalavrezo_salairesjeunes_0702.pdf Adobe Acrobat PDF |