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Titre : | Chaînes de compétences et réseaux. (1990) |
Auteurs : | Bernard Guilhon, Éditeur scientifique ; Patrick Gianfaldoni |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Revue d'économie industrielle (n° 51, 1er trimestre 1990) |
Article en page(s) : | pp. 97-112 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Auteur Cité DOSI G. ; FAVEREAU Olivier ; AOKI M. ; PORTER M.Organisme Cité MITSUBISHIThésaurus CEREQ ORGANISATION D'ENTREPRISE ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; MUTATION TECHNOLOGIQUE ; SAVOIR PROFESSIONNEL ; POLITIQUE D'ENTREPRISE ; COMPETENCE ; RESEAU D'ENTREPRISES ; BIBLIOGRAPHIE ; INDUSTRIE AUTOMOBILE ; FRANCE |
Résumé : |
Si on représente l'entreprise comme une chaîne de valeurs, qui se développe en accumulant des compétences le long de cette chaîne, la firme peut être considérée comme "structure de gestion des compétences spécifiques formant sa base technologique". L'étude des limites de la firme abordée sous l'angle de la problématique des coûts de transaction n'explique pas de manière satisfaisante le processus de déverticalisation des grandes firmes en réseaux spécialisés. L'apparition des réseaux, modes de gestion des compétences technologiques, composés de firmes organisées entre elles, est justifiée par : - la nécessité d'une vision transversale de l'entreprise et de son environnement économique, - la prise en compte d'une logique de l'apprentissage collectif, - l'existence de coûts de rupture technologique, - la possibilité de diversifier les ressources externes, - et enfin, parce que les réseaux sont évolutifs et créateurs de nouvelles compétences, ou bien stabilisés et irréversibles. Dans le secteur de l'industrie automobile, les réseaux sont de type V (dimension verticale des opérations productives) ou de type H (dimension horizontale). La formation des réseaux de type V est provoquée par la dynamique du marché structuré de façon quasi-hiérarchique, et fonctionne de manière convergente et coordonnée. Les auteurs illustrent enfin leur propos avec un exemple japonais d'association coopérative, le Kyoryokukaï (groupe quasi-héiérarchique de firmes), "J. Firm Group" d'Aoki. |
Note de contenu : | Organisation et dynamique industrielle. |
En ligne : | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rei_0154-3229_1990_num_51_1_1306?_Prescripts_Search_isPortletOuvrage=false |