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Titre : | Les relations entre éducation, formation professionnelle et travail : une perspective systémique (1987) |
Auteurs : | Bruno Vincent |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Formation emploi (n° 17, janvier-mars 1987) |
Article en page(s) : | pp. 105-116 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ EDUCATION ; FORMATION PROFESSIONNELLE ; TRAVAIL ; SOCIOLOGIE ; RELATION FORMATION-EMPLOI ; JEUNE ; FRANCE ; COLLOQUE |
Résumé : |
Cet article est divisé en trois parties.
La première est une tentative d'analyse des transformations principales après la Seconde Guerre mondiale, une mise à jour des principales causes économiques et sociales qui conduisirent premièrement à l'extraordinaire expansion qui atteint son sommet dans les années soixante et après cela à la crise actuelle, marquée par une relative stagnation, par le chômage, l'inflation, les politiques macro-économiques de restriction, les prévisions négatives. Le principal point d'analyse concerne les interactions entre les changements dans le micro-environnement (marché, travail et stratégies organisationnelles des sociétés) et ceux qui affectent le cadre macro-économique. L'auteur considère que le plus grand mal de la crise actuelle est la perte de contrôle sur les forces systémiques. La deuxième partie de l'article traite plus spécifiquement de la relation entre la formation et le travail, essayant de distinguer les raisons qui amènent les employeurs d'un côté, l'État de l'autre, à prendre, en ce qui concerne les investissements dans les ressources humaines, des décisions qui sont mauvaises et inadaptées à la complexité atteinte par nos systèmes. Elle traite aussi des problèmes liés au besoin de gouverner et de contrôler le système dans le contexte d'un présent incertain. Dans la troisième partie, l'auteur se préoccupe des directions que devraient prendre nos politiques de formation et de main-d'œuvre. En ce qui concerne les premières, le message est que nous devons nous préoccuper de mettre à jour le savoir transmis et, à cette fin, d'élaborer des projets spécifiques et de trouver les ressources nécessaires. En ce qui concerne les politiques de la main-d'œuvre, étant donné que le chômage actuel des jeunes doit être vu comme la manifestation d'une crise profonde de nos mécanismes de répartition traditionnels, c'est-à -dire l'État et le marché, et que les politiques traditionnelles de la main-d'œuvre s'avèrent inefficaces, il est fortement recommandé de développer et d'expérimenter les créations d'emploi dans le domaine de l'économie « communale », l'économie « domestique » et de l'économie « informelle ». |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3406/forem.1987.1198 |
Documents numériques (1)
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