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| Titre : | Marchés du travail et crise économique : de la mobilité à la flexibilité (1986) |
| Auteurs : | Jean-Jacques Silvestre |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | Formation emploi (n° 14, avril-juin 1986) |
| Article en page(s) : | pp. 54-61 |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
Thésaurus CEREQ FLEXIBILITE DE LA PRODUCTION ; MARCHE DU TRAVAIL ; CRISE ECONOMIQUE ; MOBILITE PROFESSIONNELLE ; COMPARAISON INTERNATIONALE ; FRANCE ; JAPON ; RFA |
| Résumé : | Le marché du travail occupe une place centrale dans l'analyse de la crise mais nous manquons d'outils théoriques pour rendre compte de façon dynamique de cette centralité. Dans un premier temps, on constate que la crise de la décennie quatre-vingts est celle des systèmes de mobilité. Ceux-ci peuvent connaître trois types de changements : mécanique, organique, structurel. Cette classification peut permettre de comparer ce qui se passe en France à ce qui se passe en République Fédérale d'Allemagne et au Japon. Dans le cas de la France, le système de mobilités semble éclater tandis qu'il s'adapte et résiste au Japon et en RFA. Un tel diagnostic est stimulant mais ne peut être que provisoire. Dans un second temps, on considère la crise comme la remise en cause, à plus long terme, des régulations de marché interne. Une certaine passivité des liens sociaux dans l'entreprise et dans la société fait progressivement place à des interactions sociologiques plus actives qui marquent l'émergence d'une définition positive de la flexibilité au sein d'organisations productives d'un genre nouveau. |
| Document Céreq : | Non |
| En ligne : | https://doi.org/10.3406/forem.1986.1173 |
Documents numériques (1)
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