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| Titre : | Les universités, le marché du travail et les emplois : monopole, concurrence et déclassement (1983) |
| Auteurs : | Alain Charlot |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | Formation emploi (n° 3, juillet-septembre 1983) |
| Article en page(s) : | pp. 55-63 |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
Thésaurus CEREQ ETUDIANT ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; EMPLOI ; FILIERE DE FORMATION ; ORIGINE SCOLAIRE ; ENQUETE ; UNIVERSITE ; FRANCEAffiliation Céreq Céreq |
| Résumé : | L'insertion professionnelle est souvent analysée sous l'angle du passage de la formation à l'emploi. Or un second aspect ne doit pas être négligé : celui de l'accès au marché du travail et du recrutement dans les emplois. Se fondant à la fois sur des données du recensement de population et sur les résultats cumulés des enquêtes de l'Observatoire des entrées dans la vie active, cet article tente de replacer le flux d'entrants en provenance de l'université dans l'ensemble du flux d'entrée de jeunes de 25 à 30 ans dans les principaux emplois occupés. Cette démarche permet ainsi de classer les emplois en trois catégories en fonction du poids décroissant des universités dans leur approvisionnement et de mettre en lumière les situations de quasi-monopole de certaines formations universitaires ou, à l'opposé, de concurrence plus ou moins forte avec d'autres formations voire d'autres actifs occupés qui existent dans l'accès aux emplois. Mais se placer sur des emplois monopolisés ne constitue pas nécessairement un atout, spécialement en période de contraction de l'emploi et de restructuration sectorielle intense. La diversité, alliée à une forte concurrence, peut constituer tout au contraire une meilleure position de défense face à la dégradation de certains secteurs du marché de l'emploi. Cependant, ces diverses situations coexistent avec un fort déclassement des emplois occupés au regard des niveaux de formation atteints. Ce phénomène traduit les difficultés récentes du marché du travail. Mais il peut également n'être que transitoire face à une stratégie d'entrée rapide en emploi, quitte à espérer un rattrapage ultérieur. |
| Document Céreq : | Non |
| En ligne : | https://doi.org/10.3406/forem.1983.1045 |
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