Accueil
Titre : | Champ professionnel, savoirs et structure des tâches dans la mécanique (1983) |
Auteurs : | Bernard Hillau |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Formation emploi (n° 3, juillet-septembre 1983) |
Article en page(s) : | pp. 27-37 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ACTIVITE PROFESSIONNELLE ; DIVISION DU TRAVAIL ; MOBILITE PROFESSIONNELLE ; ANALYSE DU TRAVAIL ; CHAMP PROFESSIONNEL ; INDUSTRIE DE LA CONSTRUCTION MECANIQUE ; FRANCEAffiliation Céreq Céreq |
Résumé : | L'étude des champs professionnels se définit comme analyse comparative des contenus d'emplois, en vue d'identifier des zones de mobilisation des savoirs dans le système productif. La nécessité de passer de la description d'un contenu de travail à une analyse des savoirs a conduit à la construction d'une méthode d'analyse dite « analyse des modes opératoires » qui combine des indicateurs d'action et des indicateurs d'environnement. Elle fait apparaître dans le champ des emplois de la mécanique un double mode de hiérarchisation des emplois (hiérarchie technicienne, hiérarchie de prescription) et une segmentation en familles professionnelles proche d'un découpage en grandes « fonctions » d'entreprise. Cependant, au-delà d'une relation entre emplois dans le fonctionnement de l'entreprise qui tend à accentuer les clivages fonctionnels, l'analyse des modes opératoires laisse apparaître des passerelles possibles entre emplois et entre fonctions, certaines pouvant jouer le rôle de « zones de transition » des savoirs tels que le montage ou les méthodes. Enfin, l'analyse des modes opératoires dans un champ d'emplois très étendu comme celui de la mécanique tendrait à montrer qu'une hiérarchisation des grandes catégories socioprofessionnelles ne trouve pas son fondement dans une hiérarchisation des tâches. La distinction entre activités de conception (études, méthodes) et activités de réalisation (fabrication, entretien, essai, contrôle) s'appuie davantage sur une différence de nature et de structure des modes opératoires que sur une relation d'ordre entre les tâches, une telle relation n'intervenant qu'en second lieu au niveau de chaque famille professionnelle. Dès lors se pose la question des fondements de la représentation et du « statut » social des catégories professionnelles, et du rôle que peuvent jouer des facteurs exogènes à l'acte de travail lui-même, tels que l'apprentissage des savoirs et la durée de formation, les conditions de travail et le lieu de travail (bureau, atelier) plus ou moins valorisés, ou le rôle plus ou moins stratégique des emplois dans le procès de production. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3406/forem.1983.1042 |
Documents numériques (1)
FEM33.pdf Adobe Acrobat PDF |