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Titre : | L'Université en crise. Mort ou résurrection ? (2009) |
Auteurs : | Alain CaillĂ©, Ăditeur scientifique ; Philippe Chanial, Ăditeur scientifique |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Revue du MAUSS (n° 33, premier semestre 2009) |
Article en page(s) : | pp. 5-349 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ECONOMIE DE MARCHE ; ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; POLITIQUE DE L'EDUCATION ; REFORME ; SYSTEME EDUCATIF ; ETUDE CRITIQUE ; UNIVERSITE ; FRANCE ; EUROPE |
RĂ©sumĂ© : | Faudrait-il en finir avec l'UniversitĂ© pour ĂȘtre rĂ©solument « moderne » ? N'est-ce pas cette mort programmĂ©e qui est au coeur des textes ministĂ©riels de 2007-2008 et de la mobilisation, d'une rare obstination, qu'ils ont provoquĂ©e chez les universitaires et chercheurs ? Certes, l'UniversitĂ© doit ĂȘtre rĂ©formĂ©e. Tout particuliĂšrement en France oĂč elle est le parent plus que pauvre, misĂ©rable, des « grandes Ă©coles ». La rĂ©forme LRU, avec son exhortation Ă l'autonomie a pu, un temps, sĂ©duire. Mais elle se traduit en fait par une diminution des moyens et par un contrĂŽle renforcĂ© sur les enseignants-chercheurs. AccĂ©lĂ©rant la fragmentation gĂ©nĂ©rale des connaissances, transformĂ©es en supposĂ©s savoirs experts, Ă©valuĂ©es par une expertise automatisĂ©e, ce vent de «rĂ©formes» mĂšne Ă un abandon peut-ĂȘtre irrĂ©versible de l'idĂ©al humaniste et dĂ©mocratique du savoir. Devons-nous dĂ©fendre l'institution et les « corps », rĂ©putĂ©s synonymes de lourdeur ? Notre rĂ©ponse, progressiste, est oui : ils sont les conditions de la libertĂ© de penser et de la fĂ©conditĂ© scientifique, et donc de la vitalitĂ© de nos sociĂ©tĂ©s. Encore faut-il que les propositions de rĂ©forme viennent d'abord de la communautĂ© universitaire elle-mĂȘme. Ce Ă quoi ce numĂ©ro - qui rĂ©unit des textes venus de bords bien diffĂ©rents - voudrait contribuer. Ă la rĂ©invention d'une dĂ©mocratie universitaire. (4Ăšme de couv.) |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-du-mauss-2009-1.htm |