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Titre : | Les logiques de dé-professionnalisation des universitaires : Le processus de Bologne (2008) |
Auteurs : | Sandra Garcia |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Cahiers de la recherche sur l'éducation et les savoirs (n° 7, octobre 2008) |
Article en page(s) : | pp. 197-215 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Organisme Cité Processus de BologneThésaurus CEREQ ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; POLITIQUE DE L'EDUCATION ; POLITIQUE EUROPEENNE ; QUALITE DE L'EDUCATION ; EVALUATION ; EXPERTISE ; LEGISLATION DE L'EDUCATION ; CHERCHEUR ; ENSEIGNANT ; FRANCE |
Résumé : |
Cet article aborde les effets de la montée en puissance d’une expertise en pédagogie universitaire qui, dans le cadre du processus de Bologne, permet de limiter l’autonomie professionnelle des universitaires en instaurant une division du travail entre les spécialistes chargés de définir la qualité pédagogique, et les enseignants chercheurs, d’où sont souvent issus les premiers.
Il montre comment les logiques complexes d’alliances (syndicats et forces politiques et/ou universitaires) ont paralysé toute résistance aux logiques de déprofessionalisation (au sens où l’on reconnaît aux professionnels une expertise de leur pratique). En particulier, les syndicats enseignants – exclus des moments décisifs qui ont marqué le processus de Bologne et désavoués par les syndicats étudiants majoritaires qui ont soutenu la loi sur les responsabilités et les libertés des universités – sont contraints de relayer les logiques de déprofessionnalisation et tentent de se placer eux aussi sur le terrain de l’expertise. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://journals.openedition.org/cres/847 |