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Titre : | Après le bac professionnel ou technologique : la poursuite d'études jusqu'à bac+2 et sa rentabilité salariale en début de vie active (2005) |
Auteurs : | Stéphanie Moullet |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Economie et statistique (n° 388-389, 2005) |
Article en page(s) : | pp.16-36 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ BACCALAUREAT PROFESSIONNEL ; BACCALAUREAT TECHNOLOGIQUE ; DEBUTANT ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; NIVEAU III ; NIVEAU IV ; POURSUITE D'ETUDES ; SALAIRE ; ENQUETE GENERATION 1998 ; FRANCEAffiliation Céreq Céreq - DEVA |
Résumé : | Le rendement salarial que les bacheliers professionnels et technologiques peuvent attendre de la poursuite de leurs études dépend de leur réussite, incertaine, au diplôme de niveau bac + 2. Le calcul de ce rendement est fondé sur le supplément de salaire que pourraient escompter ces bacheliers, compte tenu de leurs caractéristiques individuelles, s'ils poursuivaient leurs études en cas de réussite au niveau du diplôme bac + 2, ou sans obtenir de titre plus élevé. En tenant exclusivement compte de l'incertitude liée au risque d'échec au diplôme et au risque de chômage, les bacheliers professionnels qui poursuivent leurs études peuvent espérer après trois ans de vie active un supplément moyen de salaire de 5,6 % relativement à ceux qui arrêtent leur formation initiale au bac, de + 10,6 % pour les bacheliers technologiques. Néanmoins, pour ces derniers, les caractéristiques des deux groupes (arrêt des études ou poursuite avec succès) diffèrent, et une simulation de la poursuite d'études pour les simples bacheliers ne leur attribue qu'un gain de 3,2 % en cas de succès au diplôme de bac + 2. Le rendement simulé de la poursuite d'études diplômantes par les bacheliers sortant immédiatement après leur réussite au bac professionnel est du même ordre de grandeur que celui obtenu par ceux qui ont effectivement poursuivi et réussi au niveau bac + 2 (autour de 13 %). L'avantage retiré de la poursuite d'études tiendrait alors essentiellement à une meilleure rémunération des caractéristiques individuelles analogues à celles de ceux qui ont effectivement poursuivi et réussi au niveau bac + 2. Les bacheliers professionnels qui n'ont pas poursuivi au-delà auraient pu avoir intérêt à le faire, et ce même dans le cas d'un cursus non sanctionné par un diplôme (le rendement serait alors de 5,2 %). Ces résultats reposent néanmoins sur l'hypothèse que les informations disponibles suffisent pour caractériser l'homogénéité ou la dissemblance des populations étudiées. (source INSEE) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.persee.fr/doc/estat_0336-1454_2005_num_388_1_7168 |