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Titre : | Le travail en cours d'Ă©tudes a-t-il une valeur professionnelle ? (2004) |
Auteurs : | Catherine Béduwé ; Jean-François Giret |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Economie et statistique (n° 378-379, 2004) |
Article en page(s) : | pp. 55-83 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ECHEC SCOLAIRE ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; REMUNERATION ; SAVOIR PROFESSIONNEL ; TRAVAIL ETUDIANT ; BILAN FORMATION EMPLOI ; ENQUETE GENERATION 1998 ; FRANCEAffiliation Céreq Céreq - DEVA |
RĂ©sumĂ© : | PrĂšs des 80 % des Ă©tudiants sortis de l'enseignement supĂ©rieur en 1998 ont exercĂ© pendant leurs Ă©tudes, en dehors des stages, une activitĂ© professionnelle rĂ©munĂ©rĂ©e. Pour 15 % des jeunes, il s'agit d'un emploi rĂ©gulier, d'au moins huit heures par semaine, occupĂ© au cours de l'annĂ©e scolaire. Ces activitĂ©s professionnelles correspondent Ă une large palette d'emplois : pour beaucoup d'entre eux, il s'agit d'emplois d'appoint, souvent non qualifiĂ©s et Ă temps partiel, qui s'arrĂȘtent Ă la fin des Ă©tudes. D'autres sont cependant plus qualifiĂ©s et peuvent continuer pendant les trois annĂ©es qui suivent la sortie du systĂšme Ă©ducatif. 11 % de ces jeunes peuvent mĂȘme ĂȘtre qualifiĂ©s de prĂ©-insĂ©rĂ©s : ils ont atteint avant la fin de leurs Ă©tudes une position professionnelle stabilisĂ©e qui correspond Ă leur formation. Si un tiers des jeunes juge que ce travail a perturbĂ© leurs Ă©tudes, la majoritĂ© d'entre eux considĂšre qu'il leur a apportĂ© des compĂ©tences, des rĂ©seaux de relations professionnelles ou tout simplement une expĂ©rience mĂ©ritant d'ĂȘtre signalĂ©e dans leur curriculum vitae. Pour certains, ceci va conditionner l'accĂšs Ă l'emploi ultĂ©rieur, rĂ©vĂ©lant la valeur professionnelle du travail en cours d'Ă©tudes. Les Ă©tudiants qui sortent de l'enseignement supĂ©rieur peuvent faire valoir cette premiĂšre expĂ©rience de travail, mĂȘme si l'apport de celle-ci reste gĂ©nĂ©ralement faible au regard du diplĂŽme et dĂ©pend avant tout des caractĂ©ristiques de cette activitĂ©. GĂ©nĂ©ralement, les activitĂ©s professionnelles les plus qualifiĂ©es et celles en rapport avec la formation sont les plus valorisĂ©es par les Ă©tudiants et par leurs futurs employeurs. D'autres activitĂ©s, considĂ©rĂ©es avant tout comme des « petits boulots » permettant un revenu d'appoint, semblent moins valorisĂ©es. Dans tous les cas, plus l'investissement en temps est important, plus le travail en cours d'Ă©tudes a des chances d'ĂȘtre valorisĂ© sur le marchĂ© du travail, mais plus le risque qu'il perturbe les Ă©tudes est Ă©levĂ©. (source Insee) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.persee.fr/doc/estat_0336-1454_2004_num_378_1_7225 |