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| Titre : | Logiques de compétences et dialogue social. (2000) |
| Auteurs : | Bénédicte Zimmermann |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | Travail et emploi (n° 84, octobre 2000) |
| Article en page(s) : | pp. 5-18 |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
Thésaurus CEREQ CLASSIFICATION D'EMPLOI ; GESTION PREVISIONNELLE ; COMPETENCE ; ACCORD DE BRANCHE ; PARTENAIRES SOCIAUX ; MONOGRAPHIE D'ENTREPRISE ; DEFINITION ; INDUSTRIE METALLURGIQUE ; INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE ; ASSURANCE ; INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE ; FRANCE |
| Résumé : | L'étude des pratiques de production, d'évaluation et de reconnaissance des compétences de 12 entreprises des secteurs de la métallurgie, de l'agroalimentaire, des assurances et de l'industrie pharmaceutique montre que la logique compétences qui sous-tend les accords de classification des emplois est plutôt utilisée comme un outil de gestion de l'emploi. L'absence d'implication des partenaires sociaux dans le suivi et l'évaluation des politiques de gestion de la main-d'oeuvre s'appuyant sur les nouvelles grilles de classification, régies par des accords nationaux, ont pour conséquence le développement de la polyvalence et de la flexibilisation de l'emploi. La notion de compétence, ambivalente et ambiguë, s'avère un outil de management au service d'une logique compétences qui ne parvient pas à sécuriser les trajectoires individuelles. Il faut que cette logique soit associée à des dispositifs de formation, de validation et de certification des acquis qui dépassent le contexte de l'entreprise. |
