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Résumé :
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Le modèle du capital humain, qui reste une référence pour l'étude de la liaison entre mobilité géographique et insertion professionnelle, est cependant mis en difficulté au regard de la complexité du phénomène migratoire. Le modèle de SJAASTAD ne laisse pas apparaître non plus la migration comme une réponse à un déséquilibre du marché. La mesure de l'incidence de la mobilité spatiale, de recherche d'emploi ou de prise d'emploi, à partir des données de l'enquête emploi de l'INSEE de 1994, concernant les jeunes en période d'insertion, de 19 à 29 ans, montre que cette dernière est déterminée par le niveau de capital humain. Les mobilités à courte distance, sur lesquelles jouent des variables sociodémographiques, se distinguent cependant des mobilités à longue distance, sur lesquelles les variables éducatives semblent les plus significatives. En effet, ces dernières se traduisent par des conditions d'insertion difficiles, surtout si le demandeur réside dans une grande ville ou si son niveau d'éducation est faible.
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