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Titre : | Replacer le travail au cœur de la QVCT : retour sur 20 ans de recherches francophones en sciences de gestion (2024) |
Auteurs : | Arnaud Stimec ; Amaury Grimand ; Stéphanie Gentil ; Paula Cucharero Atienza ; Benoît Journé |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | RIMHE - Revue Interdisciplinaire sur le Management et l'Humanisme (n° 54, 2024/1) |
Article en page(s) : | pp. 4-27 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ CONDITION DE TRAVAIL ; ANALYSE DU TRAVAIL ; GESTION ; FRANCE ; POUVOIR D'AGIR ; TRAVAIL ; INGENIERIE ; ORGANISATION DU TRAVAIL |
Résumé : | La thématique de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT) a gagné sensiblement en visibilité ces quinze dernières années, mais le travail (ce qu’il implique, ce qu’il déclenche chez les acteurs) est très souvent minimisé et reste le point aveugle de ces démarches. En nous fondant notamment sur les travaux issus de la clinique de l’activité, nous soutenons l’idée selon laquelle manager la QVCT suppose d’accorder une place centrale à l’analyse du travail réel et ses contradictions. Dès lors, manager la QVCT, c’est inévitablement et de façon indissociable manager le travail. L’enjeu de cet article est ainsi de développer les fondements d’un management renouvelé - le management du travail - pour développer la QVCT, dans ses dimensions théoriques et d’ingénierie. Nous prenons appui dans cette optique sur les travaux de recherche en sciences de gestion menés depuis 20 ans dans une perspective de consolidation et de synthèse. Sur un plan théorique, nous montrons que manager la QVCT nécessite un regard renouvelé sur l’organisation ainsi qu’une posture pragmatiste, qui prête notamment attention aux mécanismes de régulation et au dialogue sur le travail. Nous mettons en relief trois enjeux majeurs susceptibles de contribuer à un management de la QVCT par le travail : renforcer l’appropriation du travail en lieu et place d’un management distant et désincarné, développer le pouvoir d’agir face aux empêchements, mettre en visibilité le travail dans toutes ses dimensions (objective-impersonnelle, subjective-personnelle, collective-transpersonnelle et interpersonnelle). L’article s’efforce dans un deuxième temps de poser les jalons d’une ingénierie d’un management du travail au service de la QVCT. Il suggère dans cette optique d’instaurer la subsidiarité comme principe de gouvernance, celle-ci étant par ailleurs susceptible de s’appuyer sur la mise en place d’espaces de discussion sur le travail. En conclusion, nous soulignons que cette démarche ne peut faire l’économie d’une réflexion sur la vision anthropologique de l’homme au travail. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3917/rimhe.054.0004 |