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Titre : | Les subventions publiques aux projets collaboratifs d’innovation environnementale : une évaluation en approche mixte (2023) |
Auteurs : | Anna Malessan |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Revue française d'économie (vol. XXXVII, n° 4, 2022/4) |
Article en page(s) : | pp. 3-43 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ POLITIQUE PUBLIQUE ; DEVELOPPEMENT DURABLE ; INNOVATION ; ACTIVITE DE RECHERCHE ; RECHERCHE-DEVELOPPEMENT ; PARTICIPATION DE L'ETAT ; EVALUATION ; ECONOMETRIE ; FRANCEOrganisme Cité ADEME ; PIA - Programme d’investissements d’avenir |
Résumé : | Afin de minimiser l’empreinte de notre production sur l’environnement, l’innovation doit jouer un rôle central. Dans ce sens, au cours des deux décennies, le soutien des gouvernements aux projets de recherche environnementale s’est intensifié pour accélérer la transition et aider à surmonter les difficultés propres à l’innovation verte. Les programmes de subvention se sont avérés être un élément central de l’action publique dans le domaine. L’article tente d’évaluer l’efficacité de ces mesures. Il se concentre sur le principal programme de soutien dédié à l’innovation environnementale en France, les appels à projets de l’agence pour la transition environnementale, l’Ademe, conduit dans le cadre plus large du Programme d’investissement d’avenir (Pia). Au sein de ce programme, la majorité des fonds ont été alloués à des projets de recherche collaboratifs. La méthodologie ici développée cherche à appréhender les impacts du programme et les mécanismes sous-jacents à l’intervention publique. Elle repose sur l’exploitation de données quantitatives et qualitatives et entre ainsi dans la famille des méthodes dites mixtes. Le programme a un fort impact incitatif, avec un accroissement notable des moyens alloués à la R&D. L’impact final sur les activités d’innovation apparaît, lui, non significatif. Cependant, cette absence de résultats semble pouvoir être expliquée par le manque de recul temporel entre le traitement et la dernière année d’observation disponible. En plus de l’apport financier, le programme repose sur trois autres mécanismes : la complémentarité des partenaires au consortium, un effet d’apprentissage technique et un effet de signal. Ces effets ont l’air particulièrement pertinents pour surmonter les barrières à l’accès au financement aussi bien que de diffusion technologique au sein du marché. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3917/rfe.224.0003 |