Accueil
Titre : | L’écriture de la thèse, une improvisation méthodique : Conditions de travail, savoir-faire et production des connaissances en sciences sociales (2023) |
Auteurs : | Miguel Herrera ; Elsa Boulet ; Mauricio Aranda ; Pauline Vallot ; Camille Noûs |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Socio-logos (n° 18, 2023) |
Article en page(s) : | mis en ligne le 13 février 2023 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ DOCTORAT ; FRANCE ; CONDITION DE TRAVAIL ; SAVOIR FAIRE ; SCIENCE HUMAINE ; ACTIVITE DE RECHERCHE |
Mots-clés: | Écriture |
Résumé : | La rédaction de la thèse constitue l’un des moments les plus critiques du parcours doctoral. Il faut exposer de façon claire et ordonnée le résultat de nombreuses années de travail. Les manuscrits finaux suivent ainsi un ordre logique où l’on introduit un sujet, pose une question, décrit une méthodologie et développe une argumentation en déployant nos matériaux. Or, cette structuration dissimule le caractère souvent incertain et déboussolé du processus d’écriture. Celui-ci est en effet marqué par de nombreux obstacles et revers qui peuvent même conduire à l’abandon de la thèse. Les doctorant·es qui entament la rédaction de leurs manuscrits font face à une injonction particulière : s’engager dans une activité longue et coûteuse, alors même que le chemin à parcourir reste flou. À cela s’ajoute l’effet des conditions matérielles de travail (possibilités de financement, accès à des lieux de travail, de l’équipement, etc.) qui sont tout aussi déterminantes au moment d’écrire. À partir de l’expérience partagée des auteur·ices, cet article propose une réflexion collective sur la pratique de l’écriture, sa nature hésitante, ses lieux et temporalités, et le rôle des pair·es. Loin d’être un manuel, il présente un témoignage situé de ce que peut représenter l’écriture d’une thèse en sciences sociales. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.4000/socio-logos.6160 |