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Titre : | Utopie concrète, travail et genre. Le cas Oneida (2022) |
Auteurs : | Michel Lallement |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Travail, genre et sociétés (n° 48, 2022/2) |
Article en page(s) : | pp. 129-145 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ORGANISATION DU TRAVAIL ; IDENTITE SOCIALE ; SOCIOLOGIE ; CONDITION DE VIE ; GENRE ; ETATS UNIS |
Résumé : | Au XIXe siècle, les utopies prennent une tournure concrète, aux États-Unis tout particulièrement. De multiples façons de vivre et de travailler tranchant avec les normes dominantes y sont alors expérimentées. En raison de la radicalité de ses choix mais aussi de sa pérennité, Oneida (New York) est probablement l’une des communautés utopiques les plus remarquables. Sous la houlette de son fondateur, John Humphrey Noyes, elle invente de nouvelles formes d’organisations du travail (free labor) et de relations entre les femmes et les hommes (free love). L’article montre d’abord que cette aventure collective doit être analysée au carrefour des débats sur l’abolitionnisme qui précèdent la guerre de Sécession et de l’utopie de Charles Fourier (telle qu’elle s’incarne notamment à travers ses écrits sur les mondes industriel et amoureux). Il brosse ensuite un tableau en clair-obscur des innovations concernant la vie en communauté, le travail et le genre à Oneida, ainsi que de leurs principales transformations entre 1848 et 1880. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3917/tgs.048.0129 |