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Titre : | Dynamiques sectorielles et gains de productivité (2022) |
Auteurs : | Pierre-Louis Girard ; Boris Le Hir ; Dimitris Mavridis |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Note d'analyse (n° 105, janvier 2022) |
Article en page(s) : | 16 p + 5 p |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ PRODUCTIVITE ; COMPARAISON INTERNATIONALE ; ETUDE SECTORIELLE ; DONNEE STATISTIQUE ; SUEDE ; ETATS UNIS ; ROYAUME UNI ; ALLEMAGNE ; FRANCE ; ESPAGNE ; PRODUCTIVITE DU TRAVAIL ; CROISSANCE ECONOMIQUE |
Résumé : |
L’analyse des données de la comptabilité nationale, décomposées en 37 secteurs et déclinées au niveau régional, aboutit à cinq conclusions.
Premièrement, la dynamique intrasectorielle est la principale source de gains de productivité et de leur variabilité dans le temps et entre territoires. Deuxièmement, dans l’ensemble des pays analysés, l’emploi se déplace vers des secteurs qui affichent en moyenne des niveaux de productivité légèrement plus élevés mais dont la croissance de la productivité est plus faible, comme les secteurs d’activités scientifiques et techniques. Si à court terme ces mouvements accroissent les productivités agrégées, à long terme ils tendent à réduire la croissance. La France se caractérise par des mouvements intersectoriels de l’emploi plus faibles qu’ailleurs, mais l’effet sur la productivité de cette spécificité reste incertain. Troisièmement, la France est le pays avec la plus forte concentration géographique des gains de productivité : une seule région, l’Île-de-France, affiche un taux de croissance de la productivité par tête supérieur à 1 % par an, contre six régions en Suède, cinq en Allemagne et en Espagne et deux au Royaume-Uni. Hors Île-de-France, les régions françaises restent toutefois plus homogènes en matière de productivité et de croissance que celles des autres pays européens. Ensuite, la croissance et les divergences de productivité du travail des économies apparaissent principalement portées par les services, en raison de leur large poids dans l’emploi. En France, les gains de productivité sont portés par les activités scientifiques, techniques et administratives (essentiellement via la croissance de leurs effectifs), puis par le secteur du commerce, des transports et de l'hébergement-restauration (principalement via leurs gains de productivité et, dans une moindre mesure, la croissance de leurs effectifs), par la construction (principalement via la hausse des prix) et par les produits informatiques (essentiellement via leurs forts gains de productivité). Enfin, en raison de niveaux et de gains de productivité élevés, la perte d’emploi dans l’industrie a contribué négativement à l’évolution de la productivité depuis le début des années 2000, malgré une inversion de tendance en fin de période. Seule l’Allemagne, avec une contribution continûment positive de l’industrie, fait exception. Plus que pour les divergences entre pays, la désindustrialisation joue un rôle important dans les divergences interrégionales. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.strategie.gouv.fr/publications/dynamiques-sectorielles-gains-de-productivite |
Documents numériques (2)
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