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Titre : | La sous-traitance au prisme du genre. Une analyse de l’externalisation « à demeure » des services généraux à partir du cas des prestations d’accueil (2022) |
Auteurs : | Gabrielle SchĂĽtz |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Entreprises et histoire (n° 107, 2002/2) |
Article en page(s) : | pp. 45-59 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ SOUS TRAITANCE ; AGENT D'ACCUEIL ; ENTREPRISE ; FRANCE ; GENRE ; DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; RELATION DE SERVICE ; ANALYSE DU TRAVAILAuteur Cité ACKER Joan |
Résumé : | De nombreuses recherches ont montré que la sous-traitance produit des rapports de domination entre donneur d’ordre et sous-traitant et se traduit, pour la main-d’œuvre prestataire, par des salaires moins élevés et des conditions de travail dégradées. Prenant appui sur le cadre théorique de Joan Acker sur les organisations genrées, cet article se propose de renouveler la compréhension de la sous-traitance en l’analysant au prisme du genre, à partir du cas de l’externalisation « à demeure » des services généraux, et, singulièrement, des prestations d’accueil. Il examine la manière dont cette forme d’externalisation contribue à la dévalorisation professionnelle des hôtesses d’accueil et participe ainsi à la production du genre comme rapport social assignant les femmes à une position subalterne et dominée. Il montre également comment le genre est consubstantiel à la construction de cette forme organisationnelle. D’une part, il constitue une matrice de la théorie de la valeur qui structure les frontières de l’entreprise, définissant son en-dedans (les tâches « cœur de métier ») et son en-dehors (les tâches des services généraux, dites « de soutien »). D’autre part, combiné à d’autres rapports de domination, le genre contribue à la perpétuation de cette forme organisationnelle en produisant une main-d’œuvre apte à la rendre viable. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3917/eh.107.0045 |