Accueil
Titre : | Quelle internationalisation ? : Dossier - RĂ©flexions Ă partir du cas des sciences sociales (2022) |
Auteurs : | Pierre Bataille, dir. ; Lucile Dumont, dir. ; Simeng Wang, dir. |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Socio-logos (n° 17, 2022) |
Article en page(s) : | mis en ligne le 13 mai 2022 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ COMPARAISON INTERNATIONALE ; SOCIOLOGIE ; ECONOMIE MONDIALE ; ACTIVITE DE RECHERCHE ; SCIENCE HUMAINE ; SCIENCE SOCIALE ; ETUDE DE CAS ; FRANCE ; POLITIQUE DE RECHERCHE |
Résumé : | Les échanges transnationaux, qu’ils prennent la forme de « circulation des savants » ou « des idées », sont une pratique ancienne dans les mondes intellectuels et savants.Si l’on regarde la production scientifique, elle s’est elle aussi largement internationalisée. Le taux d’articles publiés en Europe et en Amérique du Nord dans le cadre de collaborations internationales a été multiplié par deux entre les années 1980 et le début des années 2000. En réunissant ces trois articles qui offrent chacun une perspective particulière et décalée par rapport aux injonctions actuelles à l’internationalisation, nous voulions – en tant que membres du comité de rédaction de Socio-logos et membres du comité exécutif de l’AFS – donner à entrevoir d’autres formes d’internationalisation, plus en phase avec le régime heuristique de notre discipline. En outre, sur le plan politique et professionnel, de telles réflexions nous semblent également essentielles pour éviter les apories dans lesquelles nous figent les injonctions à l’internationalisation (« national versus international » ; « français versus anglais » ; « sciences sociales versus sciences expérimentales » pour ne citer que quelques-unes d’entre elles). Au moment de publier ce dossier, il apparaît que la question de l’empreinte écologique de l’internationalisation croissante des carrières et des pratiques de recherche et les réflexions menées autour de cet aspect essentiel de la recherche actuelle – bien mise en lumière en France ces derniers mois par les activités du groupement de recherche Labos 1.510 – n’y ont malheureusement pas été abordées11. Néanmoins, il nous semble que le pas de côté par rapport aux approches dominantes auquel invitent les contributions regroupées ici permet d’envisager d’autres formes d’internationalisation, prenant en considération la participation des activités académiques au dérèglement climatique. Ainsi, avec ce dossier et les textes qui l’accompagnent (sur l’évolution du champ sociologique italien ou sur les limites de l’enquête ethnographique dans la Silicon Valley), nous espérons contribuer à créer les conditions de possibilité d’un espace d’échange « sociologiquement informé » autour de ces questions vives dans la plupart des milieux académiques. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.4000/socio-logos.5589 |