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Titre : | Identité et image de marque employeur des Big Four : entre différences et indifférence (2021) |
Auteurs : | Chloé Guillot-Soulez ; Édouard Chastenet |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | @GRH (n° 41, 2021/4) |
Article en page(s) : | pp. 45-79 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ PRATIQUE DE GRH ; ROTATION DE LA MAIN D'OEUVRE ; CULTURE D'ENTREPRISE ; ETUDE-CONSEIL-ASSISTANCE ; COMMISSAIRE AUX COMPTES ; CONDITION DE TRAVAIL ; PROJET PROFESSIONNEL ; ETUDIANT ; FRANCEOrganisme Cité Deloitte ; Ernst & Young ; KPMG ; PwC - PricewaterhouseCoopers |
Résumé : | Le concept de marque employeur renvoie à l’ensemble des bénéfices qui permettent de définir une entreprise en tant qu’employeur et d’identifier ce qui la rend désirable et différente des autres employeurs pour attirer et retenir les ressources humaines. Cette recherche se centre sur l’analyse de la marque employeur des Big Four (Deloitte, EY, KPMG, PwC). Ces quatre grands cabinets d’audit et de conseil ont chaque année besoin d’attirer de nouveaux collaborateurs, pour la plupart des jeunes diplômés issus des grandes écoles et des universités. Cette recherche questionne et analyse la capacité de ces quatre entreprises à définir une marque employeur différenciée dans une perspective d’attractivité des ressources humaines potentielles. À partir de l’analyse des sites Internet de recrutement des Big Four et d’une enquête par questionnaires menée auprès d’étudiants en comptabilité/finance, cette recherche propose une analyse comparée de l’identité et de l’image de marque employeur des Big Four. Il ressort que si les quatre cabinets essaient de se différencier lorsqu’ils communiquent leur identité de marque employeur sur les pages « carrières » de leurs sites Internet au niveau des bénéfices valorisés, ces éléments de différenciation ne sont que marginalement perçus par les ressources humaines potentielles qui ont une image peu différenciée des bénéfices de la marque employeur de ces quatre entreprises. Cette recherche dévoile ainsi une situation archétypale inédite où la valorisation d’une promesse d’emploi unique constitue un véritable défi pour la gestion de la marque employeur dans la mesure où celle-ci relève davantage de l’image commune des Big Four en tant que groupe d’entreprises que de celles des entreprises elles-mêmes. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3917/grh.041.0045 |