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Titre : | L’empreinte territoriale du coworking : L’exemple d’une agglomération industrielle en reconversion (2021) |
Auteurs : | Sophie Boutillier ; Eve Ross |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Revue d'économie régionale et urbaine (n° 3, 2021/3) |
Article en page(s) : | pp. 497-514 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ORGANISATION DU TRAVAIL ; TRAVAIL INDEPENDANT ; LIEU DE TRAVAIL ; DEVELOPPEMENT LOCAL ; APPROCHE LOCALE ; ETUDE DE CAS ; FRANCE |
Résumé : | Les espaces de coworking (ECW) sont nés au début des années 2000 dans de grandes villes offrant une organisation du travail alternative à la grande entreprise, en favorisant la créativité et le travail collaboratif. Ce phénomène s’est rapidement diffusé. Dans nombre d’agglomérations en reconversion industrielle, il est appréhendé par les responsables publics locaux comme un moyen de redynamiser l’économie locale grâce à l’entrepreneuriat, source d’innovations. Mais les coworkers, issus de ces agglomérations sont dotés de faibles ressources (notamment financières et sociales), développent des activités peu innovantes, leur principal objectif étant de créer leur emploi. Cet article présente les résultats d’une enquête menée dans un espace de coworking situé à Dunkerque (département du Nord, France), dont la croissance a reposé jusqu’au début des années 1980 sur l’industrie lourde et le salariat ouvrier. Si la création de cet ECW témoigne de la volonté de l’agglomération de se réinventer, l’empreinte territoriale reste lourde. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3917/reru.213.0497 |