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Titre : | Les impacts potentiels des communications médiatiques sur la santé psychologique des policiers québécois au travail : Étude exploratoire (2021) |
Auteurs : | Kimberly D. Gagnon ; Andrée-Ann Deschênes ; Josée Laflamme |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Ad machina (n° 4, 2020) |
Article en page(s) : | pp. 91-109 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ POLICIER ; CONDITION DE TRAVAIL ; SANTE AU TRAVAIL ; RISQUE PSYCHOSOCIAL ; STRESS ; IMPRIMERIE-PRESSE-EDITION ; CANADA ; QUEBEC |
Résumé : | Les policiers exercent un métier où ils sont confrontés à des situations graves et complexes. Plus encore, ils jouent un rôle central et d’une grande importance dans la société; ils assurent la sécurité publique et agissent à titre d’intervenants de première ligne (Leclercq, 2008; Shane, 2010). La presse négative combinée à l’arrivée des nouvelles technologies et leur grande accessibilité représente un enjeu supplémentaire qui peut affecter la santé psychologique des policiers. Depuis quelques années, les policiers font régulièrement la manchette, souvent de manière négative. La médiatisation de ces événements a-t-elle exercé un impact négatif sur la santé psychologique au travail des policiers concernés ? L’étude de Chermak et al. (2006) soutient que les médias représentent souvent la source centrale de perception de la légitimité policière pour les citoyens. La présente étude vise à explorer la relation entre les communications médiatiques et la santé psychologique des policiers. Elle entend utiliser le modèle théorique de Gilbert, Dagenais-Desmarais et Savoie (2011) pour expliquer la santé psychologique au travail. Les communications médiatiques seront discutées selon le modèle général des effets réciproques de la couverture médiatique de Kepplinger (2007). En considérant ce qui précède et puisqu’il s’agit d’une étude qualitative, un échantillonnage par réseau a été réalisé pour recruter les participants. Au total, 12 policiers ont accepté de participer, sur une base volontaire, à une entrevue semi-dirigée. Cette recherche a permis de reconnaître l’influence des communications médiatiques tant sur la santé psychologique des policiers au travail (désengagement, remise en question, consommation excessive de psychotropes, méfiance, état dépressif et perte d’intégrité pour n’en nommer que quelques-uns) que sur leur réseau social de même que sur l’opinion des citoyens envers eux. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.1522/radm.no4.1246 |