Accueil
Titre : | Informalisation du travail rémunéré et risques sociaux pour les travailleurs : le rôle des États-providence (2016) |
Auteurs : | Birgit Pfau-Effinger |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Lien social et politiques (n° 76, 2016) |
Article en page(s) : | pp. 156–177 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ POLITIQUE SOCIALE ; PAUVRETE ; TRAVAIL AU NOIR ; TYPOLOGIE ; ECONOMIE SOUTERRAINE ; PROTECTION SOCIALE ; FINANCE PUBLIQUE ; ECONOMIE POLITIQUE ; POLITIQUE DE L'EMPLOI ; STATISTIQUE D'EMPLOI ; COMPARAISON INTERNATIONALE ; DANEMARK ; FINLANDE ; ALLEMAGNE ; POLOGNE ; ESPAGNE |
Résumé : |
L’article a pour objectif d’explorer comment les politiques des États-providence européens affectent la croissance du travail informel visant à échapper à la pauvreté. L’auteure avance qu’il est important d’établir des distinctions entre les types d’emplois informels — qui diffèrent significativement en fonction des types d’États-providence qui président les sociétés dans lesquelles le travail informel se développe —, en prenant en compte l’importance de la réglementation du travail, le degré de contrôle et de sanctions du travail informel, l’accès aux mesures de protection sociale, la dynamique démographique des migrations, etc. L’ensemble de ces facteurs contribue à exposer à des degrés divers les travailleurs de l’économie formelle les plus vulnérables aux risques sociaux, qui sont généralement couverts par les mesures de protection sociale et les droits sociaux.
Dans sa portion empirique, l’article se base sur les données comparatives du Rapport Eurobaromètre spécial de 2014 pour cinq pays européens (Danemark, Finlande, Allemagne, Pologne et Espagne), qui permettent d’analyser les différences entre ces pays de l’étendue du travail informel pratiqué pour échapper à la pauvreté, et qui se fondent sur des données d’enquêtes nationales et de recherche qualitative. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.7202/1037070ar |