Accueil
Titre : | Rupture 3 : École et humanité(s) (2020) |
Auteurs : | Alain Boissinot, dir. ; Gérald Chaix, dir. |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Administration et éducation (n° 167, septembre 2020) |
Article en page(s) : | pp. 5-121 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ EDUCATION ; SYSTEME EDUCATIF ; FRANCE ; SCIENCE HUMAINE ; CONTENU DE FORMATION ; ENSEIGNEMENT TECHNIQUE-PROFESSIONNEL ; SCIENCE ; PEDAGOGIE |
Résumé : | Réforme des lycées, de la voie professionnelle, des procédures d’orientation vers l’enseignement supérieur, des articulations entre le premier degré et le collège, des modes de pilotage du système éducatif… : notre système de formation connaît de profonds renouvellements, voire des ruptures, que plusieurs numéros récents de cette revue ont tenté d’analyser. Mais l’urgence et les contraintes d’organisation font que ces transformations sont d’abord pensées et débattues en termes de structure, alors que c’est sur le projet même de formation qu’il faudrait s’interroger, comme l’avait bien vu Émile Durkheim au moment des réformes qui marquèrent le passage du XIXe au XXe siècle. Les questions concernant les finalités de l’enseignement, les publics accueillis, les disciplines enseignées, les méthodes pédagogiques mises en œuvre n’ont certes pas cessé d’accompagner l’histoire de l’école. Mais les défis se présentent aujourd’hui de façon particulièrement radicale. Le terme « humanités » a longtemps désigné, non sans contestations, des formations avant tout littéraires : on sait à quel point celles-ci sont aujourd’hui en perte d’influence et d’effectifs. Elles s’appuyaient sur l’étude de langues anciennes qui cherchent aujourd’hui un nouveau sens autour de la notion de « langues et cultures de l’Antiquité ». Mais surtout elles se voulaient au service d’un projet global que l’on pouvait qualifier d’humaniste. Quelle pertinence ce modèle peut-il garder, au moment où les mutations scientifiques et techniques conduisent à évoquer l’hypothèse d’une « transhumanité » ? Les sciences cognitives, les usages numériques, le développement de l’intelligence artificielle, ouvrent des perspectives inédites. Quels sont les savoirs de référence qui permettraient aujourd’hui d’assurer la cohérence d’un vrai projet de formation ? Conjuguant des regards rétrospectifs et prospectifs, ce numéro tente de proposer des éléments de réponse à une question qui concerne la société autant que son système éducatif : l’école peut-elle, en définissant de nouvelles humanités, être le lieu où s’élabore et s’expérimente un humanisme pour le XXIe siècle ? |
Note de contenu : |
Sommaire :
Éditorial / Alain BOISSINOT, Gérald CHAIX LES HUMANITES EN QUESTION(S) Les humanités dans la mondialisation / Emmanuel FRAISSE La réforme de 1902 et les « humanités modernes » / Alain BOISSINOT Humanités et humanisme entre Weimar et Auschwitz Gérald CHAIX INTERROGATIONS ACTUELLES Un entretien avec François DUBET / Propos recueillis par Alain BOISSINOT La science, telle qu’enseignée, ignore-t-elle l’humain ? / Pierre LÉNA Repenser la place de l’humain dans la nature / Dominique ROJAT • Science et conscience… / Alain BOISSINOT POUR UN NOUVEL HUMANISME Les nouvelles humanités / Pascal CHARVET Prendre en compte le corps sensible à l’école / Carole SÈVE Note sur « humanisme numérique » / Paul MATHIAS À quoi pourrait bien servir la littérature ? / Violaine HOUDART-MEROT Mettre en œuvre une pédagogie humaniste / Éric TO URNIER Pour une École commune humaine et humanisante / Viviane BOUYSSE Les élèves de lycée professionnel et la forme scolaire : Quelle place pour l’enseignement des humanités dans un ordre de formation en quête de légitimité institutionnelle ? / Aziz JELLAB |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-administration-et-education-2020-3.htm |