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Titre : | Agir pour la parité : performance à la clé |
Auteurs : | Aulde Courtois ; Jeanne Dubarry de Lassalle |
Type de document : | document Ă©lectronique |
Editeur : | Paris : Institut Montaigne, 2019 |
Collection : | Note |
Format : | 110 p |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; ENTREPRISE ; FONCTION DIRECTION GENERALE ; PERFORMANCE ; GENRE ; FEMME ; FRANCE ; INEGALITE SALARIALE ; POLITIQUE PUBLIQUE ; SECTEUR PUBLIC ; SECTEUR PRIVE |
Résumé : | En France, 12 entreprises du CAC 40 ne comptent aucune femme au sein de leur plus haute instance de direction, et neuf comptent moins de 10 % de femmes parmi les plus hauts dirigeants. Si Sophie Bellon préside le conseil d’administration de Sodexo et Isabelle Kocher est directrice générale du groupe Engie, à ce jour, aucune femme n’occupe la fonction de présidente-directrice générale au sein d’une entreprise du CAC 40.80 % des Françaises sont confrontées à des remarques sexistes sur leur lieu de travail et 93 % considèrent que ces attitudes freinent leur efficacité professionnelle. Pourtant, la présence de femmes à des postes de direction est un facteur de performance démontré par de nombreuses études très peu connues en France. Sur un échantillon représentatif de 300 entreprises dans le monde, celles comptant le plus de femmes dans leur comité exécutif affichent un écart positif de rendement des capitaux propres de 47 % et une proportion supérieure de 55 % des résultats d’exploitation par rapport à celles qui n’en comptent aucune. La loi sur la parité pour l’égalité professionnelle, la loi Copé-Zimmermann, la loi visant à réduire les écarts de salaire (plus de 40 ans après la loi sur l’égalité salariale !), la loi contre le harcèlement – toutes ces lois ont constitué des avancées, mais aucune n’a permis d’assurer une réelle égalité de traitement entre les femmes et les hommes. Pour cela, il convient de réinventer la notion de pouvoir telle qu’elle est incarnée aujourd’hui dans les institutions et les entreprises. En effet, les instances de pouvoir ont été créées par et pour des hommes. Il n’est pas certain, dans ces conditions, que les femmes aient, d’une part, l’envie de s’y faire une place et, d’autre part, la possibilité d’en trouver une adaptée. Par ailleurs, poursuivre le partage du pouvoir et l’inclusion réelle des femmes implique d’accompagner la transformation de la société. Il s’agit de revoir la gestion du temps – d’absence comme de présence –, de gérer les parcours professionnels différemment, et de lutter contre les stéréotypes dès l’école. Enfin, une responsabilisation de l’ensemble des acteurs est nécessaire, car rien n’est jamais acquis en matière d’égalité femmes-hommes. Les managers, les directeurs d’administration, les responsables politiques : tous doivent être impliqués, sous la vigilance de la société civile. D’où l’importance de la mise en place d’outils de mesure, de contrôle et de transparence.(Institut Montaigne) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.institutmontaigne.org/publications/agir-pour-la-parite-performance-la-cle |
Documents numériques (1)
InstitutMontaigne-2019-agir-pour-la-parite-performance-la-cle-note.pdf Adobe Acrobat PDF |