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Titre : | Une « résistible » féminisation ? Le recrutement des gardiennes de la paix (2018) |
Auteurs : | Frédéric Gautier |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Travail, genre et sociétés (n° 39, 2018/1) |
Article en page(s) : | pp. 159-173 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ POLICIER ; RECRUTEMENT ; FEMME ; DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; GENRE ; POLICE ; METIER DE LA FONCTION PUBLIQUE ; FRANCE |
Résumé : | La décision d’ouvrir aux femmes l’accès au concours de gardien·ne de la paix puis la suppression officielle des quotas limitant leur recrutement ont contribué, pour une large part, à la féminisation de la police nationale. Toutefois, les femmes restent largement sous-représentées parmi les gardiens de la paix. Si, de ce point de vue, la morphologie de l’institution change peu, c’est d’abord parce que les candidatures féminines sont plus rares que les candidatures masculines : socialement moins probables, elles constituent encore une forme de transgression qui requiert des propriétés et dispositions particulières. C’est également parce que les pratiques des recruteur·trice·s exigent des hommes un droit d’entrée moins élevé que celui dont les femmes doivent s’acquitter, tout en valorisant les candidates qui donnent des signes de leur capacité à jouer le jeu et à se plier aux règles d’un modèle viriliste qui reste dominant dans l’institution. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-travail-genre-et-societes-2018-1-page-159.htm |