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Titre : | Essays on the impact of innovation on local employment growth : Application to Luxembourg : Dissertation submitted in fulfilment of the requirements for the degree of: Doctor of Philosophy in Economics |
Titre original: | Essais sur l'impact de l'innovation sur la croissance locale de l'emploi : Application au Luxembourg |
Auteurs : | Vincent Dautel |
Type de document : | document Ă©lectronique |
Editeur : | Strasbourg : Université de Strasbourg, 2017 |
Format : | 236 p |
Note générale : | The full text of the paper can not be communicated without the author’s agreement |
Langues: | Anglais |
Catégories : |
Affiliation Céreq Céreq - Centre associé de StrasbourgThésaurus CEREQ THESE ; INNOVATION ; CREATION D'EMPLOI ; CROISSANCE ECONOMIQUE ; LUXEMBOURG ; APPROCHE LOCALE ; ENTREPRISE ; ZONE D'EMPLOI ; ECONOMIE |
Résumé : | Cette thèse vise à clarifier la relation entretenue entre l’innovation, la localisation des entreprises et la croissance de l’emploi. Une première partie dresse une revue de littérature et positionne nos quatre essais qui suivent. Les thèmes abordés dans cette première partie sont, le changement technologique localisé, le rôle critique des externalités, la distribution non homogène des facteurs dans l’espace, et enfin les liens entretenus entre la technologie et l’emploi. De façon à considérer ce dernier point, quatre principaux types d’analyses sont examinées, à savoir, celles à l’échelle de l’entreprise, le biais sur les opportunités d’emploi induit par le changement technologique, les mécanismes d’ajustement à des échelles agrégées, et enfin les modèles d’équilibre spatiaux. Il est cependant à souligner que nos principales contributions s’inscrivent sous le chapeau du premier élément, à savoir l’analyse de l’emploi à l’échelle de l’entreprise. Une deuxième partie de la thèse est dédiée à l’examen du lien entre l’activité d’innovation et la localisation de l’entreprise. Une distinction est ainsi menée entre, d’une part, les caractéristiques de l’entreprise, et d’autre part, les effets d’agglomérations. Ces deux éléments apparaissent soutenir l’engagement des entreprises dans l’activité d’innovation. Une distinction supplémentaire est apportée en considérant non seulement les régions fonctionnelles, mais également l’accessibilité des entreprises au centre de gravité. Les résultats mettent en évidence que les effets d’agglomération varient au sein même de certaines unités spatiales fonctionnelles. Ils soulignent également que les activités d’innovation s’organisent autour d’un centre principal localisé près de la ville de Luxembourg. Une troisième partie de la thèse se concentre sur la croissance de l’emploi par aire géographique, sans toutefois prise en compte de l’activité d’innovation en tant que telle. L’avantage est cependant, d’une part, de ne pas souffrir d’un biais de sélection que sont par contre susceptibles de rencontrer les micro-données de l’enquête communautaire sur l’innovation, et d’autre part, d’offrir une dimension longitudinale. Afin de modéliser les dynamiques d’emploi, nous appliquons le modèle de Marimon et Zilibotti (1998) à notre contexte infra-régional. Ce modèle offre l’opportunité d’estimer l’incidence sur la dynamique de l’emploi de variations géographiques, sectorielles et temporelles, ainsi qu’à des combinaisons de ces variations (ex : contribution sectorielle à la croissance locale de l’emploi). Les estimations empiriques mettent en évidence la croissance plus faible dans la ville de Luxembourg et à contrario la croissance soutenue dans les deux autres aires centrales bénéficiant de la proximité au centre. Une interconnection des dynamiques d’évolution des perspectives d’emploi de ces trois aires est ainsi suggérée, soutenu par l’adoption d’économies de main d’œuvre dans l’aire la plus centrale. Une quatrième partie combine les trois principaux ingrédients de la thèse à savoir l’innovation, la localisation des entreprises et la croissance de l’emploi. Cette partie tire avantage de données à l’échelle de l’entreprise pour intégrer l’éventuelle incidence du côté demande du marché du travail et tenir compte du tri spatial des entreprises. Quatre principaux résultats en découlent. Le premier est que l’innovation soutient la croissance de l’emploi, en dépit d’un effet productivité. Ce résultat se dégage tant pour l’ensemble de la région métropolitaine, que pour les aires centrales et périphériques prises séparément. Le second effet est qu’opérer dans l’aire la plus central/la plus concentrée requiert une productivité du travail élevé, à même d’être être soutenu par les effets d’agglomérations, et/ou un tri spatial des entreprises (points examinés plus en détail dans la partie deux). Le troisième est que l’activité d’innovation soutient l’emploi, même en temps de ralentissement économique. Les entreprises innovantes infructueuses sur le marché des produits (ventes ne couvrant pas leurs frais) apparaissent ainsi retenir en temps de ralentissement leurs employés qualifiés. Ce résultat est conforme à une hypothèse de minimisation des coûts de transaction du côté employeur. Le quatrième effet tient à l’impact de l’aire centrale/concentrée en temps de ralentissement. Un effet négatif de la localisation dans cette aire se dégage, tant pour les entreprises fructueuses, qu’infructueuses, sur le marché des produits. La recherche du maintien d’une productivité du travail élevée paraît ainsi guider les entreprises œuvrant dans l’aire centrale. Ce résultat est en adéquation avec, d’une part, l’hypothèse de poches d’emplois combinée avec des perspectives d’emploi différenciées entre les aires centrales et périphériques, et d’autre part, un effet spécifique des bassins de main d’œuvre en temps de ralentissement soutenant un ajustement négatif de la main d’œuvre. |
Document Céreq : | Non |
n° fiche programme : | 343 |