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Titre : | La rentabilité salariale des parcours d’études non linéaires (2017) |
Auteurs : | Inès Albandea |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Recherches en éducation (n° 30, novembre 2017) |
Article en page(s) : | pp. 156-168 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ CHEMINEMENT SCOLAIRE ; REPRISE D'ETUDES ; ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; SALAIRE ; THEORIE DU CAPITAL HUMAIN ; ENQUETE GENERATION 1998 ; RELATION FORMATION-EMPLOI ; FRANCEOrganisme Cité Centre d'études et de recherches sur les qualifications |
Résumé : | En France, les reprises d’études sont de moins en moins rares. La question de la poursuite d’études comme alternative à l’entrée sur le marché du travail se pose puisqu’elle représente un coût pour les individus. Si certaines études ont tenté d’évaluer l’impact du retour en formation longue sur la situation professionnelle, il serait intéressant de s’interroger sur sa rentabilité en termes de revenus. Nous mettons en évidence la difficulté de mesurer l’écart de salaires entre les parcours linéaires et les reprises d’études. Au premier abord, la reprise d’études semble avoir un impact positif sur les salaires. Cependant, en comparant la valeur des niveaux de diplôme dans deux groupes distincts, nous observons que les diplômes obtenus après un parcours non linéaire peuvent avoir une valeur près de trois fois moins élevée en termes de salaire. Les « repreneurs » semblent en fait avoir un profil avantageux, en dehors de leur niveau d’études, qu’ils peuvent valoriser sur le marché du travail. Il est possible qu’ils valorisent d’autres compétences moins académiques telles qu’une forte persévérance au travail. De plus, l’expérience récente acquise pendant une interruption d’études pourrait être davantage valorisée par les employeurs que celle acquise en formation par les jeunes au parcours linéaire. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://journals.openedition.org/ree/2842 |